Algérie

'et une famille sinistrée squatte un couloir de l'APC



Le portail d'entrée de l'APC a vécu, vendredi dernier, des scènes pitoyables d'une famille sinistrée venue tenter se réfugier à l'intérieur du siège de la municipalité de la ville, après avoir tout perdu à la faveur des dernières intempéries. Visage marqué par la détresse d'une épreuve qu'il ne cesse de vivre avec son épouse et ses 4 enfants, depuis les inondations de la semaine passée, le père de cette famille, un homme digne et courageux, mais néanmoins touché dans son amour-propre, n'a pas hésité à nous raconter son drame. « Je suis ici pour faire entendre ma voix aux responsables locaux après avoir été ruiné par la furie des torrents qui ont littéralement inondé mon domicile ». Poursuivant son récit, ce malheureux père de famille qui s'accroche obstinément à son espoir d'être secouru par ces responsables dit encore ceci : « Déjà la semaine dernière, j'ai subi les affres de ces inondations avant de tout perdre ce vendredi par un autre déluge qui s'est déchaîné sur ma maison ». L'espoir de trouver une oreille attentive auprès de ceux vers lesquels il s'est orienté s'est, toutefois, transformé en grande déception après que le président de l'APC n'a pas donné une suite favorable aux sollicitations de cet homme, laissant ce dernier avec les membres de sa famille, livré à la belle étoile.En plus du P/APC, des membres de l'instance communale ont été témoins de cette scène qui n'a pas laissé indifférents de simples citoyens venus marquer leur solidarité avec cette famille. Le domicile de cette dernière, désormais insalubre, situé à la rue de la Pépinière, non loin des blocs de la cité EPLF et du siège de la CNEP où nous nous sommes rendus, ne peut plus servir d'habitation tellement il a été transformé en véritable bourbier où rien, du simple ustensile de cuisine à la literie, en passant par les appareils électroménagers, n'a été épargné, en plus d'être continuellement exposé au risque d' inondations. Il a fallu quatre pompes, dont deux utilisées par les services de la Protection civile, et beaucoup d'efforts pour nettoyer la maison totalement engloutie par les eaux boueuses et dégageant des odeurs d'égout. Samedi matin, et après une nuit passée sous le toit d'un couloir de l'APC, cet homme s'accroche toujours à son espoir d'être délivré de son désarroi et refuse de quitter les lieux sans qu'une solution ne soit trouvée à sa situation.


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