Algérie

' et un décès reconnu après 17 jours à El Tarf



Le 21 mars, un homme de 75 ans, résident à Belahmar (Besbès, Tarf), revenu de France où il était allé se faire soigner accompagné de'une de ses filles, meurt d'un arrêt cardiaque à l'hôpital de Besbès ou durant son transfert, on ne le sait pas.Il est enterré deux jours plus tard en suivant le protocole appliqué pour les cas de décès par le Covid-19. De nombreuses personnes, dont des notables, des responsables et des élus se sont rendus à son chevet et pour présenter leurs condoléances à la famille dont des
membres ont également été infectés.
Cette mort n'a pas figuré et ne figure toujours pas dans le bilan national. Ce qui a posé des questions auxquelles les autorités locales, interpellées notamment par la presse, ont refusé de répondre. Elles sont allées jusqu'à fermer les canaux de communication et certains confrères ont même fait l'objet de menaces.
Ce samedi, soit 17 jours après ce décès, dans un laconique bilan de la situation de la maladie dans la wilaya, la direction de la santé et de la population d'El Tarf, a fait état, sur sa page Facebook, d'un cas de décès à côté des 13 autres qui ont subi les tests. Il ne peut s'agir que de celui de Besbès car aucun autre cas du genre n'a été signalé.
Les autres cas traités sont guéris et vont quitter les hôpitaux, dont l'épouse du septuagénaire et ses deux fils. L'une des filles a été évacuée vers Annaba, l'autre priée d'observer une quarantaine à domicile, comme du reste bon nombre des personnes qui ont été
en contact direct avec cette famille.
C'est donc avec étonnement qu'a été accueillie cette reconnaissance tardive de l'unique décès à El Tarf sur lequel les autorités ont refusé de communiquer savamment pour rassurer les gens. Ce décès dû au coronavirus a été dissimulé alors qu'il était de notoriété
publique, ce qui a mis en doute les informations sur la situation localement, mais également sur le bilan national frappé alors de suspicion.
Mercredi 1er avril, un communiqué de la wilaya révélait que 90 personnes ? 36 à Bouteldja où un chausseur de taxi clandestin a été testé positif, et 56 à Besbès ? ont été priées d'observer une quarantaine à domicile ! C'est l'incompréhension. Surtout depuis que
samedi dernier, 160 personnes, des soignants de l'hôpital Dorban à Annaba ont été, elles, cantonnées dans des hôtels de la ville pour la quarantaine. Y aurait-il des protocoles différents pour ces deux wilayas voisines '


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