Algérie

Et ton Seigneur a décidé de n’adorer que Lui



Et ton Seigneur a décidé de n’adorer que Lui Dieu dit dans Son Livre : "Et ton Seigneur a décidé de n’adorer que Lui, et de bien traiter les parents (père et mère); si l’un d’eux, ou les deux, atteignent la vieillesse, chez toi, ne leur dis pas le moindre mot blessant, et ne les réprimande pas, et dis-leur des mots affectueux et généreux; et baisse, pour eux, l’aile de la miséricorde, et dis : O mon Dieu, sois miséricordieux avec eux, comme ils m’ont élevé, depuis ma tendre enfance", [Voyage nocturne : 23-24].Ainsi, nous constatons que la charité faite aux parents - c’est-à-dire le fait de les traiter avec amour et déférence - vient juste après l’adoration de Dieu, et peut-être même vient-elle en même temps que cette adoration. Nous ne pensons pas que, dans le monde actuel, se trouve un Etat ou une nation qui, dans le domaine de "l’honoration" des parents, ait préconisé plus beau et plus sublime que ce que l’Islam a préconisé depuis plus de 1.300 ans. Dans les Dix Commandements révélés par Dieu à Moïse, paix sur lui!, sur le Mont Sinaï, se trouve un - le 4ème ou le 5ème dans l’ordre énumératif - qui dit textuellement : "Honore ton père et ta mère, afin que tu aies une longue vie sur la terre que te donne le Seigneur, ton Dieu", [L’Exode, XX, 13]. Relevons la brièveté de ce commandement, c’est-à-dire le fait d’être vide de toute explication et de tout commentaire; et remarquons qu’il parle "d’honorer" les parents et non point de les traiter charitablement et généreusement. Le Coran a humanisé "l’honoration", en en faisant un acte de charité et d’amour prenant sa source dans le cœur et la conscience simultanément, ainsi que de la foi du Croyant assoiffé de miséricorde divine et inquiet sur son sort, après sa mort. La récompense dans la Bible se limite à ce monde d’ici-bas : la longue vie sur terre … Dans le Coran, cette récompense est octroyée sur terre et dans le Ciel; la bénédiction de Dieu y occupe une large place. Quant aux détails - que l’on observe dans le Coran, et qui sont absents de la Bible - qu’il nous suffise de signaler ce qui suit : - Il est interdit au Musulman un mot dont pourrait émaner le moindre relent de plainte. Même le mot "ouf" - qui se situe au bas de l’échelle des plaintes - lui est interdit, comme lui est interdit, naturellement, de heurter ses parents par la moindre parole; bien au contraire, Dieu lui ordonne de leur dire des mots généreux et affectueux. Quant au summum de la beauté et de l’humanisme, on le trouve dans les mots suivants : "… et baisse, pour eux, l’aile de la miséricorde et dis : O mon Dieu! Sois miséricordieux avec eux, comme ils m’ont élevé depuis ma tendre enfance". Tout commentaire de ces mots, si éloquent soit-il, leur fera perdre la beauté qui les auréole, ainsi que le scintillement qui en jaillit. L’avilissement, en Islam n’est permis, ou toléré, que pour un fils envers ses parents, parce que, dans un tel cas, il atteint le paroxysme de la miséricorde. A mesure qu’un enfant s’avilit et s’humilie, par miséricorde pour ses parents, à mesure qu’il s’élève dans l’échelle de la fierté et de la grandeur. … Dans la caravane des personnes auxquelles Dieu a ordonné de faire la charité viennent - après les parents - les parents, dans le sens large du terme, "les orphelins, les miséreux, le voisin-apparenté, et le voisin-étranger, le proche-compagnon, l’enfant de la route, et tout ce que possèdent (comme esclaves) les Croyants", [Les Femmes : 39.


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