Et si le scénario de 2010 se reproduisait...

« Une finale avant la lettre », estiment les observateurs et les analystes. Sur les différents plateaux TV locaux et étrangers, les consultants s'accordent à dire que ces retrouvailles algéro-ivoiriennes constituent le grand choc de cette CAN au niveau relevé en dépit de certaines carences organisationnelles. L'entraîneur des Eléphants, Hervé Renard, avait bien raison de dire : « J'aurais souhaité affronter l'Algérie en demi-finale ou tout simplement en finale ». Des propos bien mesurés, car la tendance (en matière de pronostic) va pour une consécration au vainqueur de cette palpitante rencontre entre les Verts et les coéquipiers de Yaya Touré. Dans la maison de l'équipe d'Algérie, les analyses abondent dans le même sens soulignant, entraîneur et joueurs, « le caractère extrêmement difficile » du rendez-vous d'aujourd'hui dont le coup d'envoi sera donné à 20 heures 30. Les motifs avancés par l'équipe nationale sont bien évidents : « La Côte d'Ivoire est un adversaire redoutable dont le potentiel offensif est important ». Le duel semble, a priori, équilibré entre deux pays qualifiés au terme d'une âpre bataille dans leurs groupes respectifs. Les hommes de l'entraîneur Christian Gourcuff ont su tirer leur épingle du jeu dans le groupe de la mort composé du Ghana, de l'Afrique du Sud et du Sénégal. Même cas de figure pour les capés de Hervé Renard qui se sont surpassés dans une poule très rude comprenant de gros bras du continent, le Cameroun, le Mali et la Guinée. A la lumière de toutes ces données, d'aucuns estiment que la mission des deux équipes sera tout simplement compliquée. Quand bien même les Algériens ambitionnent de rééditer l'exploit de la CAN-2010 en Angola. Lors de ce tournoi, les coéquipiers de Bougherra avaient mené la vie dure aux stars ivoiriennes, conduites par un certain Didier Drobga, pour l'emporter, dans une bataille épique, sur le score de 3 buts à 2. Les hommes qu'on souhaite revoir ce soir sur la belle pelouse d'Estadio de Malabo. L'Algérie prie pour vous.On ne change pas une équipe qui gagneAu chapitre effectif, l'on s'achemine vers la reconduction du même onze de départ victorieux mardi dernier du Sénégal (2-0). Un gros match sorti par les Verts désormais inscrits dans le registre des favoris en puissance au sacre final. Tellement satisfait de la production de ses poulains, le « mathématicien » devra, selon des échos parvenus de Malabo, renouveler sa confiance à la même équipe ayant « dévoré » les Lions de la Teranga. Dans les bois, MBolhi veillera au temple. En défense, le coach alignera les latéraux, Mandi et Ghoulam. Ceux-ci seront associés au rugueux Medjani et au très chevronné Bougherra, dans la charnière centrale. Optant pour le 4-4-2 (sa philosophie tactique préférée), l'ancien entraîneur des Merlus alignera Bentaleb, Taïder, Feghouli et Mahrez au milieu du terrain. Les deux premiers seront chargés de la récupération, les deux autres se verront confier la mission de l'animation de jeu. En attaque, il sera question d'aligner Soudani (ou Belfodil) en pointe. Il aura juste derrière Brahimi pour le soutenir. Ne dit-on pas qu'on ne change pas une équipe qui gagne '