Et si le Maghreb s'y mettait...

Selon les derniers rapports parus sur l'investissement dans le monde, en termes de flux d'Investissements directs étrangers (IDE), le total des IDE pour les quatre pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye) atteint 8,8 milliards de dollars, soit 0,6% des IDE, estimés à 1 500 milliards de dollars. Ainsi, il apparaît que l'Algérie aurait drainé 2,2 milliards de dollars en 2010 mais essentiellement concentrés dans les hydrocarbures. Le Maroc a, quant à lui, drainé 1,3 milliard de dollars. Pour la Tunisie, ils sont de l'ordre de 1,5 milliard de dollars et la Libye 3,8 milliards de dollars, principalement par la relance du secteur des hydrocarbures.
Fait marquant de l'année 2010, et selon ces mêmes sources, les pays en voie de développement reçoivent, pour la première fois, près de la moitié des flux d'IDE dans le monde. Ils sont également à l'origine d'un nombre record d'investissements, notamment en direction des pays du Sud. Les multinationales perçoivent de plus en plus l'intérêt d'investir dans les économies en développement, ou en transition.
La consolidation des échanges entre les 5 pays du Maghreb, qui ne dépassent pas les 2 à 3 %, avec pour objectif de créer un marché effectif de 100 millions de consommateurs serait à même de les aider à faire face à leurs principaux défis. En ce sens que le développement du commerce régional au Maghreb aiderait à créer un marché régional et par là même attirer de nouveaux investissements.
L. S.