Et si le Covid-19 ne disparaît jamais '

C'était dans un billet pas du tout doux paru au cours du printemps 2020. Je posais la question de savoir si, dans le cas où les variants continueraient de surgir n'importe quand et de n'importe où, nous allions continuer à nous enfermer. Je m'inquiétais : si la pandémie dure dix ans, est-il possible de vivre (ne pas vivre, plutôt) à ce rythme durant toute cette période 'Maintenant, il faut dire aux scientifiques : merci et bravo mais vos solutions n'ont pas donné les résultats escomptés : nous avons abandonné la vie sociale, nous nous sommes enfermés chez nous, nous n'avons pas voyagé, nous avons porté le masque, nous nous sommes vaccinés deux fois, et, au bout, vous nous dites qu'une quatrième vague risque de nous obliger à revivre le même calvaire !
Il est d'ailleurs curieux que les pays qui enregistrent un retour massif du virus sont ceux qui ont vacciné le plus. Et comme nous ne sommes pas des partisans des fake news, précisons quand même que la vaccination a réduit les cas graves. Mais la question centrale reste : faut-il confiner, fermer, interrompre les transports, renvoyer les écoliers, etc. ' Je crois qu'il faut bien se mettre dans la tête que ce maudit virus ne va pas disparaître de sitôt et qu'il nous faut désormais d'autres solutions.
Il faudra tout simplement vivre avec. C'est-à-dire l'affronter courageusement au lieu de nous cacher à chaque apparition d'un nouveau variant. Il n'y a pas d'autres solutions si nous ne voulons pas mourir à petit feu en refusant de nous battre. Il faut sortir au grand air, il faut faire tourner à plein régime nos usines, labourer nos terres, ouvrir nos commerces, accueillir nos écoliers, lycéens et étudiants comme avant ; il faut faire circuler nos trains, avions et bateaux, voyager, se rencontrer, aller au stade, au théâtre, au parc...
Ainsi, ni le variant venu d'Afrique australe ni celui qui viendra des îles Salomon ou de n'importe quel autre point de cette planète ne nous fera peur parce que nous aurions compris que reculer devant l'ennemi ne sert qu'à reculer l'échéance d'une mort certaine. Faisons le pari de la vie !
M. F.