La première distribution de logements sociaux dans l'histoire de Hammam Melouane, en tant que commune (depuis 1984), ne s'est pas déroulée dans une ambiance festive.
Bien au contraire, cette paisible localité vit depuis lundi au rythme des contestations. Et pour cause, l'affichage de la liste comprenant 192 bénéficiaires de logements sociaux comporte, d'après des protestataires, des noms «étrangers à la ville alors que les ayants droit ont été carrément ignorés». Les deux accès menant à cette localité ont été fermés pendant plusieurs heures. La station thermale, en chantier depuis sa privatisation, a été partiellement saccagée mercredi soir. Le mouvement de protestation risque de durer si cette liste n'est pas annulée. Hammam Melouane est donc sous haute sécurité et il a fallu, à un certain moment, l'intervention de la police antiémeute, comme cela a été le cas mercredi soir, pour maîtriser la situation.
«Des élus de l'APC et des fonctionnaires à la daïra de Bougara, dont dépend notre commune, ont imposé leurs proches qui n'ouvrent pas droit à un logement à Hammam Melouane, puisqu'ils habitent ailleurs. Cela se passe au moment où ceux qui habitent dans des camps de concentration, datant de l'époque coloniale, continuent de vivre dans des conditions lamentables», déplorent des habitants de Magtaâ Lazereg, un site relevant de Hamamam Melouane et connu pour ses habitations précaires, qui n'ont pas été concernés par cette distribution.
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Posté Le : 20/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Benzerga
Source : www.elwatan.com