Algérie

Et maintenant '


Il y a quelques mois à peine, on se demandait, en haut lieu, où était la solution ! Dans le fait de consulter les personnes que l'on choisissait d'écouter et avec lesquelles on pensait s'assurer une pérennité ' Négocier avec un mouvement qui allait, sans doute, se structurer et mieux s'organiser pour faire entendre de façon, certes apaisée, mais, néanmoins, plus ferme les revendications de ses compatriotes ' Quand on pense qu'il y en a qui s'offusquent face à l'idée que le pays ne sera jamais assuré de survivre ou à tout le moins de garder le cap ! Ils sont terrifiants ceux qui occupent les plateaux télé dans le but d'expliquer aux autres qu'ils sont dans l'erreur. Ce qui a été, profondément, injuste c'est d'avoir tenté de réduire le Hirak à un coup de sang éphémère. Une colère qui, confrontée aux règles qui s'opposaient et s'imposaient à elle, n'avait aucun avenir. Que de polémiques stériles pour abattre une idée ou quelqu'un ou détourner l'attention de l'essentiel !La consultation de dimanche dernier a démontré le contraire. Le ressentiment et la défiance sont toujours là. Restera, sans doute, à revoir sa copie en direction d'une Algérie qui a déjà un pied et demi dans le changement tant redouté par les résistants qu'elle compte au sein d'une nomenklatura condamnée à céder la main. Les discours influencés par les mentors occasionnels devraient se faire discrets face au rejet populaire. Le désenchantement auquel a été confrontée une administration sourde aux revendications citoyennes s'explique par l'émancipation vers laquelle tend une rue, qui a marché pour dire ses rêves d'un avenir prospère. Comment avoir la certitude qu'un système s'accroche, plus que jamais, à ses privilèges et affirmer qu'il le prouve au quotidien en veillant, toutes griffes dehors, à préserver ses acquis ou comment croire que les choses évoluent en faveur d'une alternance réclamée ' On nous expliquera bien un jour ce que l'on entend par libertés individuelles, si manifester ses attentes relève de droits pluriels ou si ces derniers sont commandés par une ligne rouge à ne pas franchir.
Par un frein qui alimente la contestation et auquel on doit les rejets successifs.
M. B.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)