Algérie

...Et les autres nouvelles



-Cinéma : Le Prix de la Place Le long métrage Essaha (La Place, 2010), première comédie musicale algérienne de Dahmane Ouzid, a reçu récemment à Paris, le premier prix Vautier-Bouamari de l'association Algérie-France, a-t-on appris auprès de son producteur, cité par l’APS. Belkacem Hadjadj a indiqué que Essaha était le tout premier lauréat du prix Vautier-Bouamari, fraîchement institué, ajoutant que la distinction a été remise au réalisateur par Costa Gavras, l'auteur du célèbre Z, réalisé fin 1960. Ce prix a été remis, en présence de l'ex-ministre français, Jean-Pierre Chevènement et de la veuve du cinéaste Mohamed Bouamari, l’actrice Fatouma Ousliha-Bouamari, à la Maison des relations internationales (Paris).  

-Tlemcen2011 : Tous azimuts La manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» comporte un volet international important avec l’intégration, dans le programme, des activités de pays invités. Outre, les membres de l'Organisation islamique pour l'éducation, la science et la culture (Isesco-ONU) qui sont directement concernés par la manifestation, et seront au nombre de 29,  on compte également 12 autres pays dont la Chine, l’Allemagne, l’Italie, l’Inde, l’Espagne, le Portugal et les Etats-Unis d’Amérique. Parmi ces pays, plusieurs abritent de grandes communautés de musulmans, anciennes ou nouvelles, et souhaitent ainsi honorer leurs ressortissants. D’autres s’inscrivent dans une approche de dialogue intercivilisations et souhaitent apporter, par leurs expressions culturelles, des points d’appui à une telle démarche. Pour les organisateurs, il s’agit de montrer l’universalité de la culture islamique dont le rayonnement a suivi des chemins divers comme, par exemple, l’influence de l’architecture musulmane en Amérique latine par le biais des conquêtes espagnoles. Cette forte participation a amené le Comité exécutif de la manifestation à renoncer aux semaines culturelles pour retenir une formule de trois jours par pays. -Collecte de livres : Plein Sud ! Les organisateurs de la collecte de livres, initiée par la Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche) en partenariat avec Algérie-Poste et la Bibliothèque nationale d’Algérie au profit des bibliothèques du Sud, ont de quoi pavoiser. En un temps relativement court, ils ont réussi à réunir environ 10 000 livres. Ils ont annoncé, mardi, que plusieurs établissements publics ont fait don de livres en attendant les contributions d'établissements privés. La participation citoyenne, timide, serait cependant encourageante. Pour la doper, il faut maintenir l’opération l’année prochaine et communiquer largement sur la distribution qui débutera le 16 avril, Journée nationale du Savoir. Les organisateurs ont montré du savoir-faire. Il leur reste à faire savoir.

-Festival de Cannes : Version Afrique Du 13 au 17 avril 2011, se tient le Festival international du film panafricain de Cannes. Cette manifestation qui se tient à l’ombre du plus grand  rendez-vous mondial du cinéma, en est à sa huitième édition et propose, depuis sa création, de mettre en lumière la cinématographie africaine produite sur le continent ou par des Africains vivant et travaillant dans le reste du monde. Cette année, la sélection officielle longs métrages comprend six films, tous produits en 2010 : Ahmed Gassieux d’Ismaël Saïdi (Maroc) ; In America the story of the soul sisters (Nigeria / USA) ; La Fille aux grands yeux de Fonseca Soares (Cap Vert) ; Sabar, life is a dance de Chike C. Nwoffiah (USA) ; The human Web de Benedict A. Dorsey (USA). On y compte aussi Taxiphone de Mohammed Soudani (coproduit par l’Algérie et la Suisse). L’Algérie est aussi représentée dans la section courts métrages par le film de Amel Kateb, On ne mourra pas. Une question : a-t-on droit ici à la fameuse montée des marches '

-Cinéma/ Tizi Ouzou : Si Mohand U’Mhand Pour le 31e anniversaire du Printemps berbère, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, a convié Liazid Khodja, réalisateur du long métrage Si Mohand U’Mhand, l’insoumis à présenter son film, sorti en 2008 et qui poursuit encore sa carrière dans les festivals ou les rencontres culturelles. Il demeure le seul film algérien consacré à un poète et célèbre barde de Kabylie, révolté par la colonisation, l’injustice, l’hypocrisie sociale et ses déboires personnels.
Mercredi 20 avril 2011 à 13 h.

-Culte du corps : Athlète à Malibu La sculpture en bronze, «L’Athlète de Fano», datant du IVe siècle avant J.C. et attribuée au sculpteur grec Lysippe, fait l’objet d’un conflit entre l’Etat italien et le musée Getty de Malibu. Découverte dans l’Adriatique en 1964, cette statue est passée par plusieurs mains avant d’être acquise par le musée pour la somme de 4 millions de dollars. L’Italie, qui n’a pas préempté à temps, espère récupérer l’œuvre par la justice. Entre temps, le président de la région des Marches, en Italie, près de laquelle a été repêchée la statue, a proposé au musée de l’échanger contre le prêt de plusieurs autres œuvres historiques. Le musée Getty a décliné l’offre. On  ne peut que comprend, quand on voit à quel point le culte du corps est célébré à Malibu, plage popularisée par la célèbre série télé. Il doit y avoir un lobby de surfeurs body-buildés qui s’opposent à cette restitution.

-Belle initiative : Des chefs-d’œuvre pour les trésors ! La ville d’Oran est une des plus actives en matière d’animation culturelle pour enfants. On connaissait déjà l’association Le Petit Lecteur qui gère plusieurs bibliothèques et organise chaque année le Festival international du conte. Voilà l’association Le Libre Pinceau qui a pris l’initiative, avec le musée national Ahmed Zabana, d’organiser, à la faveur du Mois du patrimoine (18 avril au 18 mai) des visites organisées pour les enfants. Selon son président, Nacerdine Bentayeb, il s’agit «d'imprégner les jeunes visiteurs des notions historiques et esthétiques».

-Rabat : Ibn Rochd alias Averroès Le 22 avril s'achèvera la 3e édition des Rencontres d’Averroès, organisée à Rabat par l’association Sous le signe d’Ibn Rochd, l’Institut des hautes études de management et la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc, sous le thème «Art et politique, les scènes du pouvoir». La rencontre qui a débuté le 24 janvier dernier s'est articulée autour de plusieurs moments forts et s’inscrit sous le slogan «Penser la Méditerranée des deux rives», dans une triangulaire réunissant Marseille, Rabat et Cordoue. Les Rencontres d’Averroès sont nées de la volonté conjointe d’intellectuels et citoyens de redonner vie à la philosophie dans la sphère publique à travers des débats libres, des joutes verbales, une théâtralisation de textes fondamentaux stimulant la liberté et la créativité, et des ateliers favorisant la pensée libre. Voir sur le site www.rencontresaverroes.net

-Bouira : tamazight par le livre et le micro Le Haut commissariat à l’amazighité organise la 7e édition du Salon du livre et du multimédia amazigh, à Bouira, du 17 au 23 Avril 2011, avec la participation de 27 maisons d’éditions et plus d’une centaine d’auteurs et de concepteurs de logiciels multimédia. Le programme proposé, pour cette année, s’articule autour de cinq cafés-littéraires, quatre conférences et tables rondes et une vingtaine de ventes dédicaces, le tout complété par un riche programme d’animation. Le HCA a, depuis quelques années, fourni un effort appréciable dans le domaine de l’édition, en produisant déjà une centaine d’ouvrages auxquels s’ajoutent ceux édités par le ministère de la Culture, les auteurs eux-mêmes et les associations culturelles et quelques éditeurs privés. Selon le HCA, on assiste ainsi à «l’émergence de jeunes talents qui nous proposent chaque année des œuvres de haute facture, de par le contenu, la narration, le style, la métaphore et la symbolique ; des œuvres qui méritent d’être encouragées et soutenues par la distribution commerciale, la promotion dans les foires de livres et dans l’adaptation au cinéma et au théâtre».

-Chiffres : Médias au Brésil Le Brésil, devenu sous la houlette de Lulla la 8e puissance au monde, a connu un développement de ses médias que certains considèrent encore, dans le pays, comme insuffisant au regard des progrès économiques et sociaux. On y compte actuellement 293 quotidiens (les plus vendus étant Folha de S. Paulo, O Globo, Jornal do Brasil), 19 chaînes de télévision publiques et 218 chaînes privées. Et alors qu’il n’existe qu’une radio publique (avec de nombreuses stations), les ondes sont animées par 2 000 radios indépendantes.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)