Algérie

...et les autres brèves



-TV5 monde : Femmes toutes ! Le 31 mai, la chaîne lance «Terriennes», présenté comme le premier portail dédié à  la condition des femmes dans le monde. Ce méga-site, qui reprendra les productions audiovisuelles de la chaîne sur le thème, se veut «informatif, humoristique, participatif, offensif, ludique et pratique». Selon la directrice générale de la chaîne, Marie-Christine Saragosse, le site «donnera la parole à  celles et ceux qui ont des choses à  dire, le tout, autant que possible, avec un zeste d'humour…!» Des rubriques sur le droit, la santé, la politique, l'éducation, la culture, la sexualité, etc. sont prévues, de même qu'un accès à  des blogs tel que celui de la journaliste algérienne Ghania Mouffok. Site : tv5monde.com/terriennes

-Conférence : Biya dhaq el morr La conquête coloniale de l'Algérie a été marquée au XIXe siècle par la déportation des résistants algériens vers la Nouvelle-Calédonie. Cette histoire a suscité dans la mémoire nationale un traumatisme profond. L'éloignement, astronomique pour l'époque, les conditions éprouvantes, la découverte de l'insularité pour des hommes qui n'avaient souvent jamais vu la mer, tout cela apparaît dans le patrimoine oral populaire, comme le fameux chant Biya dhaq el morr (En moi est l'amertune). La télévision algérienne a produit des documentaires intéressants sur ces déportations et sur les descendants des bannis qui ont pris souche en ces territoires d'exil, aux antipodes de l'Algérie. Le CCF propose une conférence de Hamid Mokaddem, professeur de philosophie à  l'Institut de Formation des Maîtres de Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Intitulée «Les devenirs des déportés et transportés algériens dans la Nouvelle Calédonie du XXIe siècle», elle se concentrera sur le sort des descendants. Que deviennent-ils aujourd'hui ' Hamid Mokaddem, qui réside en Nouvelle-Calédonie depuis 1989, est auteur et éditeur. La plupart de ses recherches portent sur les trajectoires et les peuplements en Océanie. Demain à  17 h au CCF d'Alger. -Art indien : Un certain Gupta De plus en plus, les artistes contemporains les plus huppés viennent du tiers-monde et y vivent souvent.  C'est le cas de Subodh Gupta, l'une des vedettes de la grande exposition «Paris-Delhi-Bombay» qui se tient actuellement au Centre Beaubourg de Paris. Qui aurait prédit que cet enfant d'une famille modeste du Bihar, l'un des Etats les plus pauvres de l'Inde, deviendrait la coqueluche des musées, galeries et collectionneurs du monde entier qui s'arrachent ses sculptures et installations ' Agé de 46 ans aujourd'hui, ses œuvres sont cotées régulièrement à  un million d'euros. Installé à  Delhi, il est toujours entre deux avions, sillonnant le monde, pas du tout timoré quand on lui demande s'il aime l'argent. Il est devenu l'un des nouveaux symboles de l'émergence économique et socioculturelle de l'Inde. -Soprano : Sublissime Amel Mardi dernier, à  la Cité de la Musique de Paris, la voix d'Amel Brahim-Djelloul a encore ravi les spectateurs venus en nombre pour se laisser prendre à  son talent et son charme naturel. Considérée à  l'échelle internationale comme l'une des sopranos les plus douées de sa génération, cette Algérienne chante désormais parmi les grands avec ses interprétations de Bizet, Haendel, Mozart, Rameau, Puccini, Verdi et d'autres illustres compositeurs. Son chemin impressionnant, commencé en 1995 au Conservatoire d'Alger, dans la classe d'Abdelhamid Belferouni, puis à  l'Ecole Nationale de Montreuil et au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris, a débouché sur les scènes les plus prestigieuses de France mais aussi à  Berlin, Londres, Genève, New-York… Nommée en 2007 aux Victoires de la Musique classique dans la catégorie Révélations, cette travailleuse acharnée n'oublie pas ses attaches à  la musique andalouse d'Algérie, présente dans son album sur le thème des Mille et Une Nuits (2007).   

-James Bond : To be continued Ian Fleming,  père de James Bond, est décédé en 1964. Mais, depuis 2008, les aventures de l'agent 007 paraissent encore. Le dernier auteur, Jeffery Deaver, publie ainsi Carte Blanche. La semaine dernière, son lancement s'est fait à  grand  renfort de marketing, en pleine gare de Londres. L'écrivain est arrivé en Bentley Continental, accompagné d'une Bond Girl moulée de cuir. Des commandos des Royal Marines sont descendus du plafond de la gare, apportant le livre dont l'action se déroule en Afghanistan, of course.

-Tlemcen : En mai, vois ce qu'il te plaît Pour ces derniers jours de mai, plutôt chaleureux, le programme de «Tlemcen, capitale de la culture islamique» propose plusieurs expositions qui se terminent le 31 mai et méritent un détour avant leur fermeture. «La vie quotidienne à  Tlemcen » qui a, bien sûr, emballé les habitants de la ville, s'applique à  donner un aperçu des modes de vie de jadis. Une autre exposition propose de voir les manucrits musulmans tirés des collections nationales. «Parures et bijoux d'Algérie» est un panorama somptueux de la bijouterie nationale dans toute sa diversité. On peut visiter également l'exposition «Objets des rites musulmans» et celle sur «L'histoire de l'Algérie à  travers les pièces de monnaie». Enfin, le Festival international de la calligraphie arabe invite à  un voyage magnifique qui se prolongera jusqu'au 10 août. Voir sur : www.tlemcen2011.org

-Piratage : Cauchemar informatique Des hackers ont pénétré trois sites de Sony dans le monde et dérobé les données personnelles (sauf les coordonnées bancaires) de 8500 utilisateurs de sa plate-forme musicale en Grèce. Selon Reuters, le groupe est confronté depuis plus d'un mois à  des attaques en vague. Il doit déjà dépenser au moins 121 millions d'euros pour remettre en service son réseau de jeu en ligne, Play Station Network, après un «piratage de grande ampleur». Qu'est-ce qui motive les hackers vers cette cible ' Le beau slogan «Vous l'avez rêvé, Sony l'a fait» ne précisait pas qu'il s'agissait d'un cauchemar.

-Archéologie : La Nasa traque les pharaons «Indiana Jones est de la vieille école ; désolée, Harrison Ford !», a ironisé le Pr Sarah Parcak, archéologue américaine de l'Université d'Alabama, en présentant ses découvertes sur la BBC qui a financé ses travaux sur l'Egypte. Pionnière de l'archéologie de l'espace,  elle a utilisé des satellites de la Nasa pour découvrir environ 17 pyramides et des milliers de tombes et de demeures. «Je ne pouvais pas croire que nous avions pu ainsi découvrir autant de sites», a-t-elle ajouté. Pendant plus d'un an, son équipe a utilisé des images d'un satellite orbitant à  700 km d'altitude, des clichés haute-définition et à  infrarouge de la nécropole de Saqqarah et de Tanis, autre site important. Des excavations ont déjà confirmé la présence de plusieurs de ces vestiges, dont deux pyramides, ce qui aurait convaincu les autorités égyptiennes, jusque-là sceptiques.

-Cinéma algérien : nouvelles du front A la différence de nombreux festivals dont on n'entend parler que d'une édition à  l'autre, le Festival du film amazigh s'efforce de garder le contact avec ses publics tout au long de l'année. Depuis quelque temps, les samedis du film amazigh, organisés avec la cinémathèque algérienne (26, rue Larbi Ben M'hidi, Alger) proposent de découvrir et de débattre les productions en langue amazighe.  Demain, à  partir de 13 h, projection de La Tour d'argent, de Hafid Aït Brahim (fiction, 18'), Prix spécial du Jury, Sidi Bel Abbès, 2009 ainsi que Concerto pour deux mémoires d'Embarek Menad (doc. 52'), Mention spéciale, Azzefoun, 2011. Par ailleurs, lors du Panorama des Cinémas du Maghreb à  Saint-Denis, des cinéastes maghrébins ont signé un appel à  la tenue d'états généraux des cinémas du Maghreb. Un blog intitulé «Pour un Maghreb du cinéma» a été ouvert pour accueillir les points de vue et propositions des professionnels. Nous apprenons enfin que la commission de lecture des scénarios du FDATIC se réunit régulièrement pour analyser les projets déposés et répondre aux dépositaires dans les meilleurs délais.

-Cet après-midi : Ventes-dédicaces Librairie Kalimat (27, avenue Victor Hugo, 14 h 30) : vente-dédicace du livre Des larmes invisibles, d'Alger à  Neuilly (2011) de Faroudja Amazit, au profit des enfants du Village S.O.S Enfants. Bibliothèque Communale de Koléa, en partenariat avec l'Association El Bachtarzia de la ville : vente-dédicace à  17 h, du livre La Tête dans un sac de cuir d'Ahmed Mebarek Ben Allel sur la vie de Mohammed Ben Allel Sidi Embarek, grand résistant à  la conquête coloniale. L'auteur est-il parent du personnage ' 


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