Algérie

Et la rage continue !



Et la rage continue !
Tandis qu'une nouvelle réplique «socio-sismique» secoue Le Caire, le petit colporteur du chaos, Alain Juppé, est toujours sur ses talons vis-à-vis de la crise syrienne en soufflant sans cesse sur les braises : «Il est maintenant trop tard pour le régime».
Et si c'est lui qui le dit, il doit savoir de quoi il cause, non ' Contrairement à son ministre, Sarkozy semble pour l'instant préoccupé par sa campagne électorale en versant quelques larmes de crocodile avec sa récente déclaration où il fait part de son abandon de la politique en cas de défaite électorale. On peut bien se demander ce qu'il va faire. Se rouler les pouces en Arabie Saoudite ' Au Qatar ' L'avenir nous le dira. Bon, revenons à Juppé qui à l'image de devin semble nous dire que les carottes de Bachar sont déjà cuites. Si le bonhomme se mêlait, ne serait-ce pas mieux ' Par exemple, sortir le pays de la bourbe où il se trouve plongé en raison de la crise ' Eh bien non, Juppé n'a rien d'autre à faire que d'aller s'ingérer dans les affaires du voisin syrien au nom de cette morale qui lui a fait bombarder la Libye pour y installer la terreur salafiste. Fanatiques dont aujourd'hui les exactions, les épurations, le long martyrologe des loyalistes, témoignent - selon le rapport d'un diplomate français («Libye : les droits de l'homme malmenés» - L'Express 11 nov. 2011) d'un mépris total de ces droits de l'homme qui font tant vibrer l'homme de Toulouse. Ce faisant, M. Juppé avait repris en ch'ur la sentence de l'avenante Catherine Ashton, cheftaine de la diplomatie européenne, qui délivrait la sainte parole sans pour autant convaincre : «Il est temps pour le président Assad de démissionner». Et si elle le dit, c'est qu'elle doit en effet, elle aussi, avoir raison ! En outre, Ashton tenait cette information cruciale de son homolo-gue américaine Hillary Clinton, elle-même en plein accord consensuel avec son collègue turc, Ahmet Davutoglu' Tout ce petit monde se montrant unanime à dire : «Damas, c'est fini, Bachar, casse-toi ». Point de chance, il y a encore loin de la coupe aux lèvres' en dépit de précédents historiques qui inclinent plutôt au noir pessimisme - car le rouleau compresseur anglo-américain une fois lancé poursuit sa route en laminant tout sur son passage ' l'affaire n'est pas jouée, et Bachar semble encore maîtriser le jeu. A ce petit monde, faut-il également ajouter la Ligue arabe «qui suit les instructions de Washington visant à renverser le président Bachar al-Assad», a déclaré mercredi l'ambassadeur syrien en Russie, Riyad Haddad, lors d'une conférence de presse à RIA Novosti. Par ailleurs, du côté des amerloques, «le département américain de la Sécurité intérieure vient de mettre en place un programme, qui permettrait de repérer, à distance, les criminels, avant qu'ils aient commis une action répréhensible, en passant au crible des éléments physiologiques, comme le rythme cardiaque ou la température du corps» !, dit-on. Dans ce cas, avant de mesurer le pouls physiologique de Bachar, mieux vaut d'abord tester la rage des «diplo-détériocrates» occidentaux et leurs alliés arabes.


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