Et dire que j’ai commis ces 3 erreurs ✋ durant plus de 10 ans en croyant à ces mythes !

Vous est il déjà arrivé de :

1 Retourner la terre de votre potager pour augmenter votre production ? 🙅‍♂️
2 Organiser votre potager par type de légumes et pratiquer la rotation des cultures afin de lutter contre les maladies ?🙅‍♂️

3 Détruire les ravageurs pour préserver vos cultures? 🙅‍♂️

Or vous savez quoi ? C’est faux, faux et archi-faux. Ces 3 pratiques sont des mythes dangereux auxquels il faut impérativement cesser de croire.

Pourquoi dangereux 💥? Parce qu’à cause de ces 3 pratiques, vous pourriez bien vous réveiller un matin avec la frustration de vous rendre compte que vous avez passé votre temps à détruire la vie💧, lutter contre la nature 🌍, alors qu’il existait des façons de faire plus productives, plus efficaces et plus respectueuses, simplement en s’inspirant d’elle 🤔.

Si vous voulez éviter 10 ans de mauvaises pratiques, un jardin potager qui s’appauvrie chaque année avec des rendements qui diminuent constamment, un potager demandant chaque année plus d’efforts, d’argent et de temps pour vous en occuper, lisez bien attentivement tous mes conseils !

Premier mythe : Retourner la terre de mon potager lui fait du bien !

Retourner le sol c’est tuer l’activité microbiologique du sol et altérer sa structure en augmentant les risque d’érosion, de battance et de lessivage.

Retourner son sol est donc une pratique, qui dans de nombreux cas se révèle contre-productive, à long terme et doit être envisagée uniquement dans des cas de relance biologique de sols « bloqués » et non comme moteur de production comme c’est trop souvent le cas.

Deuxième mythe : organiser le potager par type de légumes et pratiquer la rotation des cultures permet de lutter contre les maladies et les ravageurs !

La pratique dénoncée ici est celle de rassembler les légumes du potager par type : légumes fruits, légumes feuilles, légumes racines … et par familles : légumineuses, solanacées, fabacées … et les organiser par zone géographique en planifiant leur occupation successive dans le temps.

Une maladie où un ravageur apparaît dans un écosystème non résilient en réponse à un « problème » ou « un déséquilibre ».

Pratiquer la rotation des cultures revient à jouer au « pompier-pyromane ». La concentration des mêmes plantes revient à déséquilibrer l’écosystème et fragiliser sa résilience.

La solution réside ici à s’inspirer de la nature en construisant des écosystèmes productifs résiliant en cultivant une association de plantes de plusieurs familles et types différents. Il s’agit de constituer des associations de plantes bénéfiques les unes pour les autres tels que le fameux triptyque maïs/haricot/courge.

Troisième mythe : détruire les ravageurs pour protéger vos légumes

Il est usuel d’entendre chez les jardiniers qu’« une bonne limace est une limace morte » !

Naturellement, le jardinier entre en lutte permanente contre les ennemies de son potager. Chaque année au printemps la guerre aux limaces est déclarée !

Or chaque attaque de ravageur où de maladie est un message de la nature qui veut nous montrer une défaillance dans nos pratiques.

Par exemple, au lieu de tuer les limaces, le jardinier averti préférera développer une première culture ayant pour but d’alimenter les limaces avant la levée des salades et ainsi les maîtriser tout en bénéficiant de tous les services agro-écosystémiques qu’elles apportent : recyclage des matières organiques, fertilité du sol, reproduction des champignons, activateur de vie du sol etc….

Faire tomber ces mythes m’apparaît primordiale afin de faire renaître nos regards et changer nos pratiques du jardinage. La nature sait mieux faire que nous alors Inspirons nous d’elle !

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La lutte pour l’indépendance alimentaire continue ….