Et c'est parti !

Ç a y est le coup d'envoi de la course à la députation est donné. Qu'est-ce qu'on ne va pas entendre d'ici le 10 mai prochain, date du scrutin ! Ces jours-ci, les candidats en lice affûtent leurs dents pour mieux mordre les foules. C'est dans ce contexte que nous reproduisons, au cours de cette campagne, certaines chroniques (déjà publiées entre 2005-2007) dans nos colonnes, et qui nous semblent d'actualité. Cela dit, nous les avons revisitées et actualisées.
Ainsi, chaque «part' », dont le «i» est parti, joue son jeu. Ah, les petits cachottiers ! On travaille en sourdine ' Pas de coups bas, les gars ! Et, comme les murs ont des oreilles et que les bidons vides ébruitent la contrée, on ne peut rien cacher. Donc, selon les premiers échos qui ont glissé, il y aurait une panoplie de TSD (têtes sans diplômes) en lice. Généralement, des ex- collégiens ratés mais qui ont su frayer leur chemin de foire en brûlant l'ascenseur. Résultats qui ont eu leur impact sur les cardiaques, les gens consciencieux et autres couches honnêtes de la population. Mêmes les plus optimistes ont déchanté. Cette dissonance qui a toujours existé et que certains croient facile à éradiquer, semble régner davantage comme si elle été enracinée à jamais. Faire du «Boulitic» ne nécessite pas de diplômes, pavoisent ces spécialistes de la logorrhée. Leur «Boulitic», au «b» ignoramment écrasée, est de raconter la plus laide histoire, celle des «Promesses mensongères». Et, pourquoi réussissent-ils ' Parce que dans cette contrée, beaucoup d'assoiffés de leur espèce vendent leur voix au marché de la cupidité. Certains prêtent leur nom. D'autres leur voiture. Et, et, et, etc. Voilà, l'un des ingrédients de leur recette empoisonnée. On dit que la rétrogression à contre courant intellectuel a toujours existé. Quoiqu'on en dise, cet état de fait demeure le fruit de l'audace, l'effronterie et autres formes de «figures d'acier». Un jeu et des enjeux, on ne peut plus clair, mais qui semblent efficaces quant à leur impact sur les foules. Prendre conscience d'une responsabilité, hélas, est rare parmi nous. «Après mon intérêt c'est le déluge», semblent nous crier haut et fort, dans une mouture hypocritement filée, ces «faiseurs» de miracles. On passe un mandat pour lequel on a parcouru des centaines de kilomètres. A pied, en autobus, et pourquoi pas en charrette ou à dos d'âne, cela vaut le coup si l'on décroche le jackpot. -Et, le diplôme monsieur le futur «Si Nator» ' - Ecoutez, le «Boulitic» c'est autre chose que vos absurdes théories que je ne comprends pas. -Bon, parlons autrement : qu'allez-vous proposer pour l'intérêt des mandants ' -Moi, je ne suis là que pour signer. Bon, on vous laisse deviner ce qu'on doit signer dans cette sphère. Et pourtant, je commence à croire à la joie de mon ami Kaddour lorsque son fils avait pris clandestinement la mer vers l'Europe. Lui, qui est nationaliste dans le sang et qui ne le dit à personne, a réagi autrement qu'un père dont le fils n'est pas assuré du retour. Kaddour aussi trouve indécent qu'un SDC (Sans diplôme culotté) monte rapidement les escaliers. Et comme la hâte peut, parfois, jouer d'horribles tours : «Les sages ont dit, te regardant par terre Que ces temps sont mauvais, que le pouvoir s'altère Quand un gueux, un gredin, un faquin, un maraud, Fait pour ramper si bas, peut tomber de haut » Merci Hugo !!! Nous y reviendrons'