Algérie

'Et autres nouvelles



PRIX INTERNATIONAL : Imène la talentueuse
L’agence Ansamed a annoncé qu’une Algérienne de huit ans, Imène Moulakikmin, a remporté avec une autre candidate, le premier prix du cinquième concours de dessin organisé par Europe-Aid dans la catégorie Région méditerranéenne et Proche-Orient, entrant dans une sélection de 60 pays couvrant 7 régions du monde. Malgré la concurrence nombreuse et sans doute difficile, notre petite représentante a su mettre son talent en valeur et s’imposer au final. Comme les autres lauréats, elle recevra un prix de 1000 euros destiné à acheter des livres, du matériel informatique ou pour payer des frais de bibliothèque ou de scolarité. Bravo à la petite Imène donc, et à ses parents qui l’encouragent à s’exprimer par l’art.

ATH YENNI : La Fête aux bijoux
Une soixantaine d’artisans bijoutiers issus de huit wilayas du pays prennent part à la 9e édition de la Fête du bijou d’argent ouverte jeudi à Ath Yenni (Tizi-Ouzou), selon l’APS.
Sur ce nombre, une quarantaine est immatriculée à Tizi-Ouzou et est spécialisée dans la confection du bijou d’Ath Yenni, dont les techniques de fabrication sont héritées de père en fils depuis le XIVe siècle.
De nombreux exposants ont exprimé leur satisfaction quant aux nouvelles mesures incitatives introduites en leur faveur par l’Etat, notamment pour ce qui est de la réduction des charges et taxes imposables.
D’aucuns ont estimé que ces mesures sont de nature à relever le nombre des artisans bijoutiers immatriculés.
Pour souligner les difficultés considérables dans lesquelles se sont débattus les artisans bijoutiers durant ces dernières années, des exposants de Beni Yenni ont fait cas du recensement, actuellement, de seulement 29 artisans-bijoutiers à Beni Yenni contre pas moins de 396 durant les années 1990 !
Parallèlement à la Fête du bijou, les villages seront le théâtre de nombreuses activités artistiques et culturelles annexes, dont des galas musicaux et des communications sur le thème de l’artisanat.  
NINA BOURAOUI : RDV en septembre
Dans notre dernière édition (A & L du 2 juillet), nous vous présentions le dernier roman de Nina Bouraoui, intitulé Sauvage, dans lequel l’écrivaine revient sur son enfance et son adolescence à Alger. Nous avons appris que l’édition algérienne de ce livre sera prête à la rentrée prochaine. Réalisée par les éditions Barzakh, elle fera partie de son offre de lecture pour la prochaine édition du Salon international du Livre d’Alger dont l’ouverture est prévue le 21 septembre 2011. La dernière création de Nina Bouraoui connaît déjà un grand succès en France, où le Prix Renaudot qu’elle a obtenu en 2005 lui a ouvert les portes de la consécration et de ventes importantes en librairie. En Algérie, où elle compte de nombreux fidèles lecteurs et surtout lectrices, sa venue au Salon est très attendue.    

CINéMA : Mandrin le rebelle
Le cinéaste Rabah-Ameur Zaïmeche, qui avait réalisé Bled Number One, Wesh, wesh, qu’est-ce qui se passe ' et Dernier maquis a terminé son 4e long métrage qui porte sur la vie du hors-la-loi français Mandrin, mi-contrebandier et mi-bandit d’honneur, qui s’était rebellé au XVIIIe siècle contre le royaume.
Pendu, il est devenu une légende de la paysannerie française. Zaïmeche a d’ailleurs choisi comme titre à son film Les Chants de Mandrin pour faire référence aux poèmes et chansons qui circulaient clandestinement à la mémoire de ce personnage populaire. Le film a obtenu avant sa sortie le Prix Jean Vigo 2011.
C’est la première fois qu’un réalisateur d’origine algérienne se voit confier un projet sur l’histoire de France.
On signalera que cette période a eu une incidence directe sur l’Algérie. Elle annonçait la crise de l’agriculture française qui devait mener à la demande de blé au dey d’Alger, à sa livraison puis au refus français d’honorer la dette, puis au fameux «coup d’éventail» !

Rencontre : Critique critiquée

Les 2es  Journées Cinématographiques d’Alger ont organisé une rencontre sur la critique de cinéma, au début de la semaine dernière, sujet passionnant qui a donné lieu à des échanges passionnés.
Des professionnels du cinéma ont souligné que le critique devait être avant tout un «amoureux du cinéma» et un «cinéphile par excellence». Certains ont mis l’accent sur la nécessité d’une lecture objective des productions.
Il existe de nombreux problèmes à soulever, mais celui de la formation demeure l’un des plus importants.   PEINTURE : Coïncidences et confidences

Vernissage à Alger. Une Algérienne âgée regarde attentivement un tableau. Intriguée, elle se reconnaît. Lorsqu’on la présente à l’artiste, elle lui signale la coïncidence.
L’artiste lui répond que ce n’en est pas une. Il s’était inspiré du portrait de cette dame par Picasso, car il s’agissait de Djamila Boupacha, combattante de la guerre d’indépendance. Quant au peintre, il s’agit de Salah Hioun dont la rétrospective se tient au Musée national des Beaux-arts jusqu’à fin septembre.
Il a fini par avouer que dans sa jeunesse, il était amoureux de l’héroïne. Patriotiquement s’entend.     THéâTRE D’ORAN : Ramadhan sur les planches
Le Théâtre régional d’Oran, Abdelkader Alloula, a prévu pour le mois de Ramadhan un riche programme.
Il présentera bien sûr ses récentes productions dont Syphax, écrite par notre collègue Bouziane Ben Achour et portant sur le célèbre roi numide, ainsi que les pièces El koursi oua el hakem, Le jeu du mariage et Lahia ezzid ektar. Mais l’essentiel du programme consistera en invitation d’autres théâtres nationaux, entre théâtres régionaux (Sidi-Bel-Abbès, Batna, Mascara et Oum El Bouaghi). Plusieurs coopératives théâtrales et troupes de Maisons de la culture et d’associations sont également attendues (Alger, Blida, Boumerdès, Oran).
On signale aussi des soirées de psalmodies religieuses, des concerts de musique (Ahl El Diwan, Down to Earth, Art Chimiste Studio…), et un show de l’humoriste Karim Belhadj intitulé Adieu la banlieue.   HARRY POTTER : Le jack-pot littéraire Ce personnage va finir par être coté en Bourse. Ses films ont dépassé les sagas les plus bénéficiaires (Star Wars…). Le petit sorcier a l’art de faire sortir de l’argent de ses manches. Né en 1997, il a rendu, 5 ans après, sa créatrice, J. K. Rowling, plus riche que la reine d’Angleterre. Elle est aujourd’hui l’auteur le plus riche au monde et l’une des rares stars de l’industrie culturelle à avoir atteint le milliard de dollars. Plus de 400 millions de livres se sont vendus, avec une diffusion dans 200 pays et des traductions en 69 langues. En France, Gallimard affirme que la barre des 20 millions de ventes a été dépassée avec, pour le dernier, 5000 exemplaires par minute ! Les sept premiers films ont rapporté 4,5 milliards de dollars et les produits dérivés 1 milliard de dollars par an. Les enfants ont raison, Harry fait rêver !   Tlemcen : la Chine à la une
Aujourd’hui s’achèvent les journées culturelles de la Chine dans le cadre de Tlemcen 2011, capitale de la culture islamique. Débutées avant-hier par l’inauguration d’une exposition de calligraphie arabe, elles ont été suivies par le magnifique spectacle de ballet «La Lune sur la montagne Helan». Hier, c’était au tour du film Feng Zhiyuan d’être projeté en présence du réalisateur. Toutes ces manifestations ont eu lieu au Palais de la Culture Imama de Tlemcen qui reprendra aujourd’hui à 16 h, avec la projection des films Confucius, Mei Lanfang et Paradis d’océan. Ces différentes œuvres permettront de se faire une idée de la production culturelle récente de la Chine dont la maîtrise des arts est mondialement reconnue. Avec 1 milliard 300 millions d’habitants, la Chine est peuplée à plus de 90% par l’ethnie Han. Les 55 autres ethnies représentent les 10% restants où l’on retrouve les Chinois musulmans qui sont estimés à 23 millions de personnes réparties sur vingt provinces et qui ont droit à avoir deux enfants par couple. L’an dernier, 13 000 musulmans chinois se sont rendus en pèlerinage.   BAHREÏN : Poétesse en prison
Selon l’écrivain Yasmina Khadra, la jeune étudiante poétesse bahreinie, Ayat el Ghermezi, âgée de 20 ans et condamnée à une année de détention pour outrage au roi et incitation à l’émeute lors des manifestations qu’a connues ce pays dans la foulée des soulèvements du monde arabe «est bien vivante et purge sa peine dans de bonnes conditions à Manama». La dépêche APS ne précise pas comment l’écrivain algérien a pu obtenir ces informations.







 


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