Algérie

'Et autres nouvelles



MOSTAGANEM : Tomber de rideaux
La troupe mostaganémoise, Massrah El Bahr, a remporté le premier prix de la 44e édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, avec sa pièce El Intiqam (La Vengeance), adaptation par H’mida Elâalem, d’une œuvre du dramaturge grec, Sophocle. Prix de la meilleure mise en scène : troupe El Anouar de Hammam Bouhdjar pour Bahr el Hob (La mer de l’amour). Prix du meilleur texte : coopérative Amar pour la culture et le tourisme de Sétif pour Le retour d’El Hadjadj. Prix de la meilleure scénographie : troupe Foursane Rokh d’Adrar pour El hob el mamnou (Amour interdit). Meilleure comédienne : Arouache Akila (Ennahda de Bordj Menaïel). Meilleur comédien : Daoudi Sorhane (Nebrass de Constantine).

LE SAVIEZ-VOUS ' : Mille et Une Nuits
Avec des auteurs anonymes, Les Mille et Une Nuits sont considérés comme un des ouvrages les plus importants de la littérature mondiale et le sommet du livre de contes. Les spécialistes affirment que sur un noyau originel, le livre persan Hazar-afsana, probablement destiné à l'éducation des princes, sont venus se greffer des dizaines de contes populaires issus de l’Orient, de l’Asie et même du Maghreb. L’ouvrage est également considéré comme un exemple parfait de la «mise en abîme», procédé littéraire par lequel une histoire en contient une autre, et celle-ci une autre encore, etc. Déjà, tout l’ouvrage est introduit à chaque nuit, par Shehrazade, la narratrice permanente qui doit sauver constamment sa vie en captivant le roi. L’ouvrage a été traduit dans des dizaines de langues depuis son introduction en Europe au XVIIIe siècle. Dans plusieurs langues, il a connu plusieurs traductions. En français, la première est celle d’Antoine Galland, publiée à partir de 1707. La dernière, publiée dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade, remonte à 1991 et est considérée comme la meilleure en langue française. On la doit à André Miquel et Jamel Eddine Bencheikh, l’homme de lettres algérien.  
CARICATURE : Tête de turque
Dessinant depuis environ trente ans, Ramize Amer est la première femme de la caricature turque, riche d’auteurs et de genres. Ses dessins ont connu, dès ses débuts, un grand succès par son trait particulier et le regard qu’elle porte sur la société turque actuelle, notamment sur les relations femmes-hommes. Son audace, féroce pour les unes comme pour les autres, mais avec au fond, un véritable attachement pour ses personnages, se caractérise par un «franc-parler» et une liberté de ton qui bousculent de nombreux tabous. Ayant reçu des intimidations d’intégristes, elle a dû, voilà deux ans, s’installer à Paris, d’où elle envoie régulièrement ses dessins au quotidien intellectuel Radikal et à la revue satirique Leman. Grâce au fax et à Internet, Ramize Amer continue ainsi à publier dans son pays.

TLEMCEN : Sur la palette
Du 21 juin au 21 juillet, l’exposition sur l’art et les artistes de Tlemcen permettra de découvrir les œuvres de 65 peintres, aquarellistes et dessinateurs natifs de la ville et des environs. On compte parmi eux de grands noms de l’art algérien, tels Abdelhalim Hemch, un des tout premiers peintres algériens, ainsi que Choukri Mesli et Bachir Yellès. L’expositon qui se tient au Musée d’art et d’histoire de la ville, dans le cadre de «Tlemcen 2011, capitale de la culture islamique», présente une variété de générations de peintres, de styles picturaux et de sujets traités. C’est aussi une occasion intéressante de découvrir comment des artistes issus d’une ville peuvent être amenés à représenter leurs lieux de naissance et de vie. Les écoles des Beaux-arts de Sidi Bel Abbès, d’Oran et de Mostaganem ont été invitées à participer à la manifestation pour apporter notamment les regards de jeunes créateurs. Les organisateurs espèrent recevoir de nombreux visiteurs et surtout susciter des vocations.

PATRIMOINE : Classe internationale
Sept sites africains étaient candidats à l’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco parmi 37 sites ou biens naturels, culturels ou mixtes en lice pour ce classement prévu à la session 2011 de Paris et dont on attend la proclamation des résultats. Actuellement, la liste du patrimoine mondial comprend 911 biens, dont 704 culturels, 180 naturels et 27 mixtes. L’Algérie abrite actuellement 7 sites du patrimoine mondial : Casbah d’Alger, Timgad, Djemila (photo), Qalaâ des Bani Hammad, vallée du M’zab, ruines de Tipasa, Tassili.   EXPOSITION ITALIE : La descente aux univers L’exposition «Copy in Italy. Auteurs italien dans le monde de 1945 à nos jours», réalisée par la Fondation Mondadori, propose une expédition dans l’univers de la traduction et de la diffusion de la production intellectuelle italienne. Cette manifestation, organisée dans le cadre des célébrations des 150 ans de l’Unité Italienne, offre un témoignage du rôle de la médiation éditoriale dans l’exportation de la culture italienne dans le monde. De Primo Levi à Umberto Eco, d’Italo Calvino à Roberto Saviano, de Giovannino Guareschi à Andrea Camilleri, de Giuseppe Tommasi di Lampedusa à Gianni Rodari, l’Italie d’après-guerre a exporté des auteurs et des œuvres remarquables et qui ont contribué à définir l’image de l’Italie à l’étranger. Institut Culturel Italien, Alger. Du 7 juillet au 10 août 2011. Du dimanche au jeudi : 9h30 – 12h – 14h/17h.     Découverte : Une voix sur la voie
Jeudi matin, dans l’émission de la chaîne 3, «C’est déjà le week-end» de la radio nationale, une voix inconnue, mais sublime et émouvante, arrive à percer les bruits et fracas de la ville. On apprendra que c’est celle d’une étudiante en architecture, Majda Bencharif, jeune cantatrice de l’ensemble Ibn Sina Group, la formation de Mohamed Sadaoui. Son tout petit tour de chant dans le studio, sans aucune préparation, avec le seul appui du quanoun de son mentor était un véritable ravissement. Avec du travail et l’humilité qu’elle semble avoir, cette chanteuse peut aller très loin.
    CONCERT-SPECTACLE : Autrement jazz Telle une galaxie musicale, le jazz n’a pas cessé de créer des écoles et des genres. Le jazz-électro est une des dernières branches de cette musique que le CCF d’Alger propose de découvrir à travers le concert-spectacle Fly. Laurent de Wilde, pianiste jazz virtuose, fasciné par la musique électronique, Otisto 23, prodige du son, maître de l’improvisation et Nicolas Ticot, vidéaste, se retrouvent sur scène pour faire voltiger les sons et les images. Ce trio qui réunit un piano, un ordinateur et de la vidéo révèle une musique intuitive et profondément organique, un dialogue où les artistes déploient leurs antennes pour une conversation qui se densifie parfois en une «boule de son pur». Le spectacle vaut le déplacement pour son originalité et sa fraîcheur créative. A écouter sur www.fullrhizome.coop/fly (Demain, 3 juillet, de 21h à 23h).   Timgad : musiques et chants du monde Dans le nouveau théâtre, construit en dehors du site archéologique de la ville romaine de Timgad, pour préserver le théâtre antique, la trente-troisième édition du Festival international de Timgad (4 au 13 juillet) propose une affiche alléchante avec des têtes d’affiche représentatives de plusieurs contrées musicales de la planète. Cheb Mami aura l’honneur et sans doute le plaisir d’inaugurer la première soirée. Par la suite, le programme présentera le Marocain Hadj Abd el Moghit, la troupe Koufia de Palestine, la Tunisienne Nabiha Karawali, l’Orchestre national de Barbès, Aydan Kaya de Turquie et le fameux Anatolian Folk Group de Turquie, Lounis Aït Menguellet et la célèbre troupe indienne Bolywood Legend. Puis, ce sera au tour de Fares Karam du Liban, Lotfi Double Kanon, de Soprano, du rappeur français La Fouine, enfin de Nawel Zoghbi du Liban. Il ne s’agit là que des têtes d’affiche, car des artistes talentueux sont prévus en ouverture de toutes les soirées. Au fil des ans, le Festival de Timgad s’est taillé une réputation appréciable parmi les rendez-vous de la musique arabe et méditerranéenne.   FELIV : Belle sortie
Le 4e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse a pris fin mercredi soir avec la chorégraphie «Géographie du danger», conçue et dansée par Hamid Ben Mahi, en hommage à l’auteur du roman éponyme, l’écrivain et journaliste Hamid Skif, décédé en mars dernier. Une rencontre intéressante entre la littérature et les arts de la scène et une belle manière de clore une manifestation qui a drainé un large public dans une ambiance conviviale et une bonne organisation des lieux et activités.


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