Algérie

'Et autres nouvelles



Revue : Culture islamique
Le 2e numéro de la revue du ministère des Affaires religieuses et des wakfs, La Culture islamique, vient de paraître. Il comprend un dossier sur «La femme dans la société et la culture». Le Pr Rabah Meradji, de l’Université de Constantine, y propose une réflexion sur «Le renouvellement dans la pensée islamique». A signaler également des textes du grand soufi, Abou Mediène El Ghaouti, et du cheikh Essenoussi El Tlemçani. Avec, pour rédacteur en chef, Boumediène Bouzid, de l’Université des sciences sociales d’Oran ; la revue est animée par une équipe pluridisciplinaire. Les prochains numéros seront consacrés aux aspects contemporains de l’ijtihad et de la pensée islamique et au dialogue des cultures.  

Hommage : Nadjia Abeer
Un vibrant hommage posthume a été rendu à la romancière Nadjia Abeer (Benzeghouta de son vrai nom) à l’ouverture, mardi, à Constantine, du Séminaire littéraire Malek Haddad. Selon l’APS, un groupe de femmes universitaires, formé d’amies et de parentes de la défunte romancière, a rejoint, à cette occasion, le séminaire à la salle du théâtre du Palais de la Culture, pour des lectures de textes de l’œuvre de cette romancière et des témoignages sur la vie de cette femme de lettres. Devenue plus connue surtout après sa mort, un 21 octobre 2005, Nadjia Abeer, qui est arrivée à l’écriture à un âge tardif, a écrit trois romans, tous tirés de ses souvenirs et de son parcours personnel, et où Constantine, la ville natale de l’écrivaine, occupe une place prépondérante. Dans le premier roman, paru en 2002 sous le titre Constantine ou les moineaux de la murette, l’enfance et les souvenirs personnels de la romancière se croisent avec l’histoire de la ville, constituant une fresque sur la vie dans cette cité et sur son évolution à travers les années 50 et 60 notamment. Nadjia Abeer a vécu longtemps aux Etats-Unis et au Moyen-Orient où elle a suivi son mari, et est rentrée au pays vers la cinquantaine.  
Musique : L’avenir de la nouba
La pédagogie développée dans les conservatoires a assuré la continuité de la pratique musicale andalouse «malgré la perte d’une partie de ses répertoires», a souligné Mme Manuela Cortes Garcia, enseignante à l’Université de Grenade (Espagne), lors de la deuxième journée du Colloque international sur la poésie et la musique andalouse, mardi à Tlemcen. Dans une communication intitulée «Pédagogie et projets de recherche sur le patrimoine musical andalou maghrébin à l’Université de Grenade», la chercheuse a indiqué que l’avenir de la nouba doit passer par la création de groupes de travail qui étudieront les nouvelles perspectives qu’offre la musique, «en intégrant le patrimoine dans le contexte des universités et des centres de recherche et en effectuant des projets de coopération culturelle».  


Che Guevara : Son premier journal
Selon l’AFP, la veuve, la fille aînée et des compagnons d'Ernesto «Che» Guevara ont présenté, mardi denrier, à l'occasion du 83e anniversaire de sa naissance, le journal de la campagne du guérillero dans la Sierra Maestra. Jamais publié, Journal d'un combattant commence avec l'arrivée à Cuba du yacht Granma, en 1956 sur la côte, avec 82 révolutionnaires à son bord, et s'achève avec la bataille décisive de Santa Clara, fin 1958. Le livre est édité par la maison australienne Ocean Press/Ocean Sur et a été préparé avec le Centre d'études Che Guevara, que dirige la veuve du guérillero, Aleida March. «Nous publions le Che par le Che, c'est-à-dire que tous les livres que nous avons publiés jusqu'ici reposent sur les documents du Che et donc rien n'est déformé», a déclaré Aleida March, 75 ans, accompagnée de sa fille Aleida Guevara, 50 ans. Le Centre d'études publiera en décembre La pensée philosophique, recueil de notes écrites pendant 17 ans par le Che en vue d'un dictionnaire philosophique.

Marseille : Danse et arts
Commencée jeudi, la 16e édition du Festival de danse et des arts multiples de Marseille sera centrée cette année sur l’Afrique et l’histoire afro-américaine, avec 14 représentations distribuées sur 8 lieux, entre salles et espaces publics. Se définissant comme «engagé et militant, transdisciplinaire et audacieux, faisant la part belle aux découvertes et aux créations», ce Festival a pris, au cours des ans, une belle envergure, mariant le sens de la fête, la beauté de l’art et des valeurs généreuses.
Jusqu’au 9 juillet.   Syrie : le cri des écrivains Nous, écrivains syriens, adoptons l’appel lancé par nos amis cinéastes à leurs homologues dans le monde, l’adressons aux écrivains, poètes et critiques du monde entier et les exhortons à le signer. Les citoyens syriens qui manifestent pacifiquement sont assassinés aujourd’hui parce qu’ils revendiquent leurs droits les plus élémentaires de citoyens libres. C'est le même régime despotique et corrompu qui a longtemps emprisonné les Syriens et les a privés de leur dignité et de leur liberté, qui détruit aujourd’hui leurs vies et leurs rêves. Nous, écrivains syriens signataires de l’appel, considérons qu’une réforme, qui ne met pas immédiatement fin à la mainmise des forces de sécurité sur la vie des citoyens, à l’immunité dont elles jouissent et qui n'abolit pas la prison politique, ne peut être qu’une réforme mort-née. Nous appelons tous les écrivains du monde à dénoncer ces assassinats et à proclamer leur solidarité avec le peuple syrien, avec ses rêves de justice, d’égalité et de liberté. Rejoignez-nous, envoyez un courriel avec nom, profession et pays à l'adresse : syrianwriters2011@gmail.com   Littérature et Méditerranée : Rendez-vous à Lucera Du 13 au 16 septembre à Lucera, l’association Mediterraneo è Cultura organise, comme chaque année à Lucera, la 5e édition du Festival de la littérature méditerranéenne. Cette année, six écrivains venant de six pays méditerranéens se confronteront sur le thème de l’Eros. Il s’agit de la poètesse espagnole Juana Castro, des écrivaines italiennes Pierdomenico Baccalario, Giovanna Bandini et Chiara Valeri, de la Croate Sarah Zuhra Lukanic, du romancier égyptien, Alaa El Aswany et du Turc Moris Farhi.
Le débat et la valorisation de la diversité culturelle sont inscrits au cœur de la manifestation qui contribue à la diffusion transnationale des cultures et à la mobilité des auteurs et des œuvres littéraires. Le Festival souhaite d’abord faciliter l’accès et la participation aux littératures méditerranéennes et au débat d'idées à un large public.   Art contemporain : Le fric, c’est chic
Un artiste allemand, Hans-Peter Feldmann, a remporté en 2010 le prix Hugo Boss, doté de 100 000 dollars avec possibilité d'exposer au célèbre musée Guggenheim de New York. Il a décidé de tapisser neuf murs du musée de cent mille billets d’un dollar (45 m de longueur et
5 m de hauteur). «Les billets, comme les œuvres d'art, sont des objets qui n'ont pas de valeur intrinsèque ; ils n'ont que la valeur que leur attribue la société qui croit en eux. En les utilisant, Feldmann pose la question de la valeur dans l'art», souligne Katherine Brinson, commissaire de l'exposition. Dis comme ça…     Groupe Ithrene : Le talent chaou   Encore un album qui vient confirmer que le rock et les Chaouis sont liés par les liens sacrés du rythme, des distorsions et de la gasba. Ithrène, groupe rock d’Oum El Bouaghi, mené par la fratrie Ferrah, vient de signer un nouvel album, New Tindi, chez Belda Diffusion. Un opus de 11 titres assez homogènes, chantés pour l’essentiel en berbère. Les guitares disto sont au rendez-vous, Hichem et Mohsen, les deux solistes, sont impressionnants de maîtrise. D’ailleurs, depuis la fin des enregistrements, débutés en 2008, Hichem a transité par Tunis pour aboutir dans le New Jersey américain où il officie en bluesman reconnu. New Tindi, une petite consécration pour un groupe qui porte partout sa quête identitaire. Espérons quand même que le prochain album bénéficiera d’un son à l’amplitude plus valorisante pour un projet artistique aussi original.
      Appel : Recherche témoins
Si vous connaissez dans votre entourage une parente, une amie ou une voisine qui, avant l’indépendance du pays, en 1962, a travaillé comme employée de maison chez des familles européennes d’Alger, merci de leur faire savoir que le témoignage de ces femmes, très âgées aujourd’hui, nous intéresse. Nous aimerions les rencontrer et conserver leurs mémoires de cette époque et de leur condition en vue d’un travail documentaire sur l’Histoire. Contacter  Baya au 0554 56 75 78 ou par mail : mémoiredza@free.fr


 


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