La conception traditionnelle de la croissance économique s’est élargie
et ne concerne plus la maîtrise des facteurs tels que le travail, le capital
et les ressources naturelles qui rentrent directement dans le processus
de production mais également ceux qui contribuent à l’amélioration de
leurs qualités. Cette nouvelle démarche dans la promotion de
l'environnement économique de l’homme a recentré le débat sur
l’éducation et ses apports directs et indirects dans le développement
économique et particulièrement la réduction des inégalités
économiques liées aux savoirs. L’éducation est organisée en cycles de
manière à rationaliser, rentabiliser et contrôler ses acteurs et aussi pour
éviter le gaspillage du temps, des énergies et des compétences. Cette
planification temporelle de la scolarité intègre progressivement chez
l’individu des connaissances et des savoirfaire
qu’il appliquera dans sa
vie professionnelle.
L’Algérie mobilise des moyens matériels, humains et financiers
importants pour le fonctionnement de son système éducatif. La part de
celuici
dans le budget de l'Etat oscille entre 15 à 25% et assure la
scolarisation de plus de huit millions d’élèves (année 1995). L’explosion
démographique qu'a connue le pays durant les années soixante dix et la
première moitié des années quatre vingt a engendré une massification
progressive de l’école algérienne, d’abord dans le primaire, ensuite,
plus tardivement, dans le secondaire.
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Posté Le : 24/12/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Bouazouni Omar - Ferroukhi Djamel - Ferfera Mohamed Yassine
Source : Les cahiers du CREAD Volume 19, Numéro 64, Pages 101-117