L’Histoire demeure un espace du discours littéraire constamment sollicité et sans cesse revisité par AssiaDjebar : l’insertion de l’Histoire, dans son œuvre romanesque, est liée à l’actualisation du passé et s’articule tout particulièrement sur la période coloniale. Le mouvement de l’Histoire est tout particulièrement présent dans le roman « La disparition de la langue française », il est surdéterminé par le mouvement de l’écriture qui contribue à actualiser les évènements de l’Algérie en leur donnant la dimension du souvenir de la sensation et du désir. Jusqu’ où est ce que la dimension de l’identité fragmentée et d’une Algérie déformée prend sens ? Dans « Nulle part de la maison de mon père », on y découvre une enfant puis une jeune fille insatiable de liberté et d’indépendance, heureuse de récolter une tradition en patrimoine et d’une expérience qu’elle conquiert remarquablement, écartelée entre une Algérieet une France : nous y découvrions une Mémoire, des Histoiresvives d’Algérie au sens de Catherine Milkovitch-Rioux.
![Télécharger le fichier](https://www.vitaminedz.com/images/puce.webp)
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/04/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Bouanane Kahina
Source : Insaniyat Volume 19, Numéro 67, Pages 33-46