Algérie

Est-ce suffisant pour empêcher le naufrage'


Le technicien marocain revient en Algérie pour un nouveau défiLe nouvel entraîneur de la JSK, le Marocain Badou Zaki est un technicien qui a montré ses capacités en Algérie et au Maroc. Mais est-il suffisant de ramener un bon entraîneur pour empêcher le naufrage'
Après avoir signé pour 18 mois aux commandes des Canaris, lentraîneur marocain est attendu ce samedi pour assister la rencontre du club kabyle dans le cadre de la coupe d'Algérie. Selon toute vraisemblance, le nouveau coach sera présent dès la fin du mercato. Toutefois, hier à Tizi Ouzou, l'interrogation était unanime quant à la nécessité de changer d'entraîneur au moment où les autres problèmes du club sont encore plus que jamais posés. Beaucoup estiment qu'il ne suffit pas de changer de coach pour que la JSK retrouve le cap car le problème ne se trouve pas chez les joueurs. Bien au contraire, les Canaris sont techniquement irréprochables mais c'est l'impact des problèmes que connaît leur équipe qui s'est répercuté sur leur rendement.
Les Canaris n'ont pas le moral à cause des turbulences que traverse le cockpit. A ce chapitre justement, il est à rappeler que la réunion ou l'AG attendue pour avant-hier n'a pas été tenue en raison de vice de forme. Alors que le comité de surveillance avait prévu la réunion, les présidents ont estimé que légalement ils devaient être convoqués 72 heures avant. Ce qui n'a pas été fait. Ainsi, l'on parle d'une autre assemblée programmée pour demain.
Les mêmes problèmes seront discutés par les deux parties. Le comité de surveillance exerce une terrible pression sur le directoire afin qu'il mette l'argent promis au service du club. Ce dernier avait en effet estimé, à son arrivée, que la question financière était facile à régler et qu'il était prêt à mettre la main à la poche. Ce qui ne semblait pas être le cas jusqu'à hier, deux mois après. Demain donc, la réunion risquerait d'être houleuse si elle ne venait pas à être ajournée pour la troisième fois. Des ajournements qui n'annoncent pas la fin de la tempête qui s'abat sur la maison JSK. Beaucoup de joueurs ont exprimé leur désir d'être libérés afin de changer d'air. Sur ce chapitre justement, beaucoup d'encre a coulé mais il n'y a aucun changement notable.
En fait, cette situation amène beaucoup d'observateurs à annoncer des difficultés plus grandes pour le club kabyle. Le comité de surveillance, qui exerce la pression sur le directoire est lui-même attendu par d'autres prétendants à la présidence du club afin qu'il ouvre le capital. C'est ce point qui semble au centre de tous les problèmes, estiment des observateurs.
La présidence du club kabyle retrouvera la sérénité, ajoutent-ils, lorsque le capital sera ouvert. Une éventualité qui permettra sans nul doute à d'autres prétendants de mettre de l'argent. Par ailleurs, il a relevé que l'ancien président Mohand Cherif Hannachi ne compte sans doute pas s'éclipser de sitôt.
La semaine dernière, Hannachi est venu assister à l'AG, à l'étonnement de tous les présents. Pourtant, de l'avis de tous, l'ex- président est jusqu'à preuve du contraire un des plus importants sponsors majoritaires. Son droit être présent aux réunions est indiscutable. De toutes manières, ce dernier ne s'avoue pas encore vaincu et compte sûrement peser de tout son poids sur les décisions qui seront prises dans un proche avenir. Enfin, d'aucuns considèrent que l'arrivée de Badou Zaki est un signe de l'amélioration des choses au niveau du club kabyle. Connaissant ce dernier, nos sources se disent convaincues qu'il ne se serait pas risqué à venir s'il n'avait pas été convaincu que la fin de la tempête est proche. Attendons pour voir.
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