Algérie

Est-ce la fin du bras de fer '



Selon les syndicalistes, depuis le déclenchement du débrayage par les affiliés au syndicat algérien des paramédicaux (SAP), le service de chirurgie, à titre d’exemple, tourne au ralenti en n’assurant que les interventions d’urgence. Ceci se passe au moment où les deux protagonistes, le Sap et la direction, continuent de se livrer une bataille rangée par justice interposée. A ce jour, pas moins de trois affaires sont traitées au niveau des tribunaux: deux à Collo et une à la chambre administrative de Skikda. Lors de l’assemblée générale du SAP tenue dimanche dernier, les syndicalistes ont rapporté que la situation de l’hôpital de Collo a été présentée de vive voix au ministre de la Santé, à l’occasion de la tenue du conseil national du syndicat algérien des paramédicaux à Alger. Ils ont également exprimé leur pleine disposition à reprendre le dialogue pour en finir avec cette situation de blocage. Ils tiennent cependant à préserver leurs droits et tiennent à la revalorisation des allocations familiales.
Pour sa part, le directeur du centre hospitalier déclare: «On n’a jamais fermé les portes du dialogue, seulement on ne peut tout de même pas agir de notre propre chef et décider d’une revalorisation des allocations. Que tout le monde sache que nous venons de recevoir la réponse officielle de la fonction publique au sujet de cette revalorisation, où il est mentionné qu’elle ne peut être accordée comme l’exige le SAP. Moi, je ne peux agir contre la loi, et si c’était légal, j’aurais été très heureux de l’appliquer.» Au sujet des répercussions de la grève, le directeur dira qu’à titre d’exemple, le service de maternité n’a connu aucune perturbation. «Nous entendons mener à bien notre mission de service public tout en demeurant de fervents partisans du dialogue car les habitants de Collo et de sa région méritent l’attention de tout le monde», a conclu notre interlocuteur.
 


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