Algérie

Est-ce la fin des bus TATA '



Hier, le délai de mise à l'arrêt des bus de type Tata, relatif à l'interdiction définitive de circuler dans la ville est entré en vigueur. La décision, rappelons-le, a été confirmée le 27 mai dernier par le wali de Constantine, lors de l'inauguration officielle de l'autorail, en présence des journalistes. Les mesures prises par les autorités, et qui ne semblaient pas plaire aux transporteurs privés, font suite à l'accident tragique survenu le 30 mars dernier, lorsqu'un bus Tata a écrasé le jeune Amine, âgé de cinq ans, à la rue Kitouni. Un accident de trop pour la population du quartier, qui a décidé de fermer l'accès à ces vieux tacots, revendiquant l'interdiction pure et simple du passage de ces engins. Selon le directeur des transports, Abdelmalek Djouini, la réunion qui a rassemblé les concernés avec le chef de daïra a permis de fixer un délai pour un remplacement progressif du parc existant par d'autres bus conformes aux normes en vigueur.Il s'agira, selon le responsable du secteur, de remplacer 64 bus de ce type, exerçant sur les lignes de Benchergui, Boudraâ Salah et Salah Bey, à partir du centre-ville, et les destinations de Djebel Ouahch, Ziadia, El Gammas, Daksi et Boumerzoug à partir des stations de Benabdelmalek et de Bab El Kantara. Alors qu'une promesse a été faite aux transporteurs privés pour le maintien des autorisations d'exploitation de leurs lignes, nombreux sont les propriétaires qui ont évoqué les difficultés rencontrées pour l'acquisition de nouveaux bus. Soucieux d'avoir plus d'information sur cette problématique, nous n'avons pu joindre hier le directeur des transports, ni à son bureau, ni sur son téléphone portable. La question de la couverture des lignes reste encore posée, surtout que le non-remplacement des bus Tata sur plusieurs destinations desservant des banlieues populeuses risque de créer d'énormes tracas pour les citoyens à l'approche de la saison des grandes chaleurs. Notons que la ville de Constantine demeure la seule en Algérie où ces vieilles épaves circulent encore. L'on a déjà recensé 200 bus en 1999, importés d'Inde à partir de la fin des années 1980.


si les algerien peuvent devenir une puissance comme alors onpourra critiquer leur produit(tat
kadirou - batal(chomeur) - oran, Algérie

30/05/2012 - 33081

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