Est-ce la balle de match '

Le pessimisme béat de vahid commence à fatiguer un peu son monde. Ne pas jouer contre le Portugal est une manière froissante.La relation entre les deux pays est au beau fixe, elle ne peut que provoquer cette rencontre amicale, ce que les deux ministres de la jeunesse et des sports et les présidents des fédérations de football souhaitent vivement. Mais voilà que le sélectionneur refuse tout comme il refuse le Mexique, Japon, la Colombie, Slovénie, l'Ukraine et la Bosnie Herzégovine. La rue ne s'inquiète pas pour autant, elle fait confiance à la FAF pour apporter les derniers réglages indispensables et se mettre en scelle. Dans le cas où le sectionneur commencerait à scier la mauvaise branche à quelques mois du mondial, l'autre catégorie plus avertie s'inquiète sérieusement. «N'est-il pas en train de préparer un mauvais coup pour les verts '», s'interroge-t-elle. Brûlante question aux effets destructeurs. Prendre tout le monde à contre pied serait abuser de la confiance placée en lui par les fans des verts et les instances sportive et politique du pays. Première flamme de vahid lancée en direction de la FAF : le Portugal de Cristiano Ronaldo ne répondrait pas à sa stratégie. Le style de jeu de cette grande équipe ne posséderait pas un jeu qui sied aux Verts encore moins à ceux de ses adversaires, la Belgique, Russie et la Corée du Sud. Etonnante réaction de notre Bosniaque. Pendant ce temps, les équipes engagées dans ce mondial, ont ficelé leur programme, et il ne reste que le coup d'envoi. «On n'arrête pas le chronomètre du temps comme on arrête le chronomètre d'un match !», s'exclame k. Berroudji. Le temps presse et nos premiers adversaires sont déjà à pied d'?uvre. Les programmes sont faits, les matchs amicaux vont bientôt débuter et le coach vahid joue à pile ou face. Il n'est pas du tout pressé. Ce retard non seulement il provoque mais il fait aussi peur et sème des doutes. Son programme avec les trois ou quatre matchs amicaux, qu'il veut bien avoir à disputer avant le Mondial, ne sont pas encore annoncés au départ. Pire encore, la relation avec Raouraoua semble cacher ses failles. Ni l'un, ni l'autre ne s'exprime sur la qualité de la maçonnerie des travaux. Les deux architectes font face à un problème de communication et donc d'entente. A commencer par les objectifs du mondial, Vahid n'est pas d'accord avec le président de la Faf, Mohamed Raouraoua au sujet de l'objectif des Verts dans ce Mondial. Pour le président, c'est le passage au second tour alors que pour Vahid, il a précisé qu'il peut pas promettre aux Algériens ce qu'il ne pourrait pas assurer ! Des déclarations qui devraient alerter les dirigeants de l'instance nationale du foot. Plus grave lorsqu''il se plaît à déclarer a qui veut bien l'entendre que la sélection algérienne est la plus faible du groupe. Faux, répondent les techniciens et professionnels du foot, y compris la fédération nationale de football, l'équipe nationale est capable de créer la surprise et d'étonner plus d'un y compris ce mécanicien de Vahid. Pour calmer les esprits et reprendre le contrôle de la barre, le président de la FAF a précisé à partir de Marrakech où il se trouve depuis le début du Mondial des clubs, «les noms des sélections pour les matchs amicaux des Verts doivent être prêts d'ici au mois de janvier». Et c'est exactement en janvier que le président de la FAF aurait la véritable décision du coach Vahid, quant à son avenir avec les Verts après le Mondial brésilien. Rien n'est encore clair en attendant Vahid continue de tisser de la mauvaise laine. Ses rebondissements ne lui seront pas favorables et risqueraient de lui soulever de la poussière qui ferait douter ses futurs patrons. Louis Fernandez ne disait-il pas à juste titre : «les seuls murs vraiment impénétrables sont ceux dont on s'entoure soi-même.»