La conservation des pommes de terre de consommation ne présentait, avant la guerre. aucun intérêt pour l’Algérie, du fait que la Métropole lui fournissait, pendant les périodes creuses, l’appoint nécessaire. Elle recevait alors, de la mi-août & fin avril, mais surtout en octobre, novembre et décembre, à mesure de ses besoins, des tubercules de belle qualité, en échange des primeurs expédiées auparavant sur la France.
Il n’en est plus de même aujourd’hui, la pénurie du fret ayant suspendu cette pratique : l’Algérie doit, jusqu’au retour des conditions normales, réaliser sa soudure elle-même, et ce, pendant la période la plus chaude de l’année, c’est-à-dire la moins propice au stockage.
Jusqu’en 1942, c’était un insecte qui représentait l’obstacle le plus grave à la conservation :la classique « teigne de la pomme de terre >> (Phythormadea Operculella Zett), dont les ravages parviennent aisément à détruire en trois ou quatre mois, si l’on n’y porte remède, la totalité des lots attaqués.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/04/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Lepigre, A.l.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 2, Numéro 1, Pages 35-61