Depuis l'avènement du P.A.S. les gouvernements successifs algériens ne cessent de mettre l'accent sur les dépenses de la protection sociale. Aides monétaires et/ou en nature, allocations forfaitaires ou calculées sont octroyées à des individus ou groupes d'individus pour atténuer, voire éradiquer, leur situation définie comme celle de précarité. Cette activité gouvernementale peut-elle être soutenue dans le contexte de l'économie algérienne? Quel est le rendement de ces dépenses sachant que toute dépense monétaire a son, voire ses, incidence monétaire, financière, économique et sociale ou même politique?
Les différentes estimations du rendement tel que défini selon la méthode adoptée indiquent que le rendement est en fait négatif et que la politique de protection sociale reste équivoque.
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Posté Le : 17/03/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Touil Ahmed
Source : Gouvernance & Economie Sociale Volume 2, Numéro 1, Pages 8-28 2016-06-01