Algérie

ESS : Serrar «C'est la dernière saison de Djabou en Algérie»



ESS : Serrar «C'est la dernière saison de Djabou en Algérie»
«Mes relations avec Hammar sont excellentes.»
«Djabou ne peut plus progresser en Algérie.»
L'homme fort du club sétifien, Abdelhakim Serrar, a confié, sur un site spécialisé, que sur le plan sportif, tout va pour le mieux à l'Entente sans oublier d'évoquer le manque de moyens dont souffre le club.
«Mes relations avec Hammar sont excellentes»
Le président de la société «Black Eagles» se veut catégorique. Ses relations avec le président du club, Hammar, sont excellentes. «Il est certain que la gestion du club engendre des points de divergence. Ceux-ci ne dépassent jamais le cadre du travail. Pour le reste, je peux vous affirmer que mes relations avec Hammar sont excellentes.»
«L'ESS réussira sa saison»
Pour Serrar, il ne fait aucun doute, l'ESS réussira sa saison car les résultats enregistrés dans les différentes compétitions où le club est engagé sont conformes au tableau de marche : «Pour ce qui est du domaine purement technique, le bilan est facile à dresser. L'ESS occupe le fauteuil de leader et nos chances de remporter le titre sont grandes. Nous sommes encore en lice en coupe d'Algérie. Tous les moyens sont aussi mis en branle pour que nous fassions le meilleur parcours possible en coupe de la CAF. Nous ferons en sorte que nos objectifs sportifs soient atteints et cela afin de donner un peu de bonheur à nos fidèles supporters.»
«Djabou ne peut plus progresser en Algérie»
Serrar précisera que le meneur de jeu de l'équipe, Abdelmoumen Djabou, est en train de jouer sa toute dernière saison en Algérie. «Je pense honnêtement que Djabou n'a plus rien à apprendre en Algérie. Il joue à l'ESS qui fait partie des trois plus grands clubs du pays. Pour son épanouissement et pour le bien du pays, il doit jouer en Europe. D'ailleurs, il suscite l'intérêt d'un club de L1 française'Nous verrons le moment venu.»
«Personne ne peut s'ériger en donneur de leçons»
Le président de l'ESS estime que pour ce qui est du professionnalisme, nul ne peut donner des leçons pour la simple raison que tout un chacun apprend sur le tas : «Tout d'abord, il faut savoir que tous les responsables et les gestionnaires du football sont en train d'apprendre sur le tas. A ce sujet, personne ne peut s'ériger en donneur de leçons au sujet du professionnalisme. En ce qui concerne l'ESS, il y a de cela plusieurs années, et cela après l'accord d'une assemblée générale qui a autorisé le bureau exécutif à aller vers le professionnalisme, nous avions cette idée en tête. D'abord, on a commencé à préparer les gens mentalement. Le professionnalisme n'est pas uniquement le fait de créer une société, ou encore une affaire d'argent. Il fallait préparer tous ces gens-là à passer au professionnalisme, voir comment on peut évoluer, puisque nous, comme d'ailleurs tout le monde dans le milieu du football en Algérie, nous sommes des profanes. Après cela, nous avons commencé à améliorer la gestion du club, informatiser notre administration, notre comptabilité et les fiches techniques de tous les joueurs.»
«Oui, nous avons toujours des appréhensions»
Le boss sétifien exposera les craintes qu'il a éprouvées avant de lancer le chantier qui a mené l'ESS au professionnalisme. «Nous appréhendions un peu tout ce qui touche à cette transition. Le grand problème qu'on a rencontré, c'est une évaluation des biens du club. Les spécialistes, et cela est une évidence, n'ont pas l'habitude de travailler dans ce domaine-là. Aucun d'eux n'a été capable d'évaluer le club convenablement, notamment en matière de biens incorporels telles l'image du club ou encore son histoire.»
Un grand travail a été fait dans ce domaine»
Serrar ajoutera à ce propos : «Nous avons commencé par faire les inventaires des biens. A partir de là, il fallait arrêter quels étaient les critères sur lesquels on devait travailler. On a commencé à attaquer le travail, chapitre par chapitre, et on a réussi à évaluer l'image du club. Nous n'avions aucun intérêt à exagérer, comme probablement certains clubs l'on fait. La raison en est toute simple. Si vous surévaluez votre club, vous ferez fuir les actionnaires. Je ne vous donnerais pas de chiffres. Après que ce travail a été fait, le rapport d'expertise a été validé et enregistré au niveau d'une étude notariale.»
«Je ne suis pas venu d'une autre planète»
A l'instar de ses pairs, le président du club de Sétif regrette le manque de temps et surtout de moyens pour peaufiner ce passage au professionalisme. Il nous dira en substance : «Très certainement, tout s'est donc fait dans la précipitation. Si je vous disais que l'ESS ne souffre pas sur le plan financier, je viendrais d'une autre planète. A mon avis, il a été fait vaguement allusion aux mesures d'accompagnement de l'Etat aux clubs. La réalité est amère. Nous souffrons sur le plan financier et nous passons le plus clair de notre temps à chercher des partenaires.»
«L'ESS est une société commerciale où le facteur humain est important»
Serrar précisera que les clubs sont avant toute chose des sociétés commerciales et leur gestion doit être des plus rigoureuses. «L'organisation est celle de toute société commerciale et nous pensons avoir une certaine expérience dans ce domaine. C'est certain, le facteur humain est capital .Nous nous sommes appuyés à l'ESS sur des personnes ayant une longue expérience dans le domaine de la gestion.»
«''On'' négocie pour nous les droits TV»
«Le club professionnel est une société commerciale qui évolue sous le code du commerce, alors nous sommes en train de la gérer comme telle. Seulement, il y a des choses qui clochent. A titre d'exemple, le titre ne rapporte qu'un milliard de centimes globalement et cela après qu'un investissement de pas moins de dix milliards a été fait. Par ailleurs, nous sommes encore «sous tutelle» puisque c'est la ligue qui négocie les droits TV. Tout cela laisse penser que tout s'est fait dans la précipitation.»
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Les Tanzaniens mettent toutes les chances de leur côté
Le Simba jouera son dernier match le 18
Le prochain adversaire de l'ESS en coupe de la CAF bénéficiera d'une semaine de repos avant d'affronter les Sétifiens. En effet, il jouera son dernier match le 18 mars et cela à domicile face au SKR Motibaoua pour le compte de la 21e journée du championnat. A noter que le Simba occupe actuellement le fauteuil de leader du championnat tanzanien avec un total de 41 points.
Le coup de main de Tasfaout
Le manager général de l'EN, Abdelhafidh Tasfaout, ne rate aucune occasion pour donner un coup de main aux équipes qui ont à se déplacer en Afrique noire. C'est ainsi qu'il a communiqué à Serrar le numéro de téléphone personnel d'un diplomate algérien en poste à Dar Essalam. On ne sait jamais'
450 millions seront déboursés
Selon les calculs effectués par l'administrateur de la société «Blacks Eagles», les frais inhérents au match que doit livrer l'ESS en Tanzanie et la rencontre retour seront d'un total de 450 millions de centimes. Pour ce qui est du match aller, la somme sera répartie ainsi : 270 millions couvriront les dépenses liées au voyage et environ 45 millions à titre de frais de mission. Chaque membre de la délégation bénéficiera de cent euros. La délégation sétifienne sera forte de 31 personnes. Le club tanzanien ne prendra en charge, et cela selon les textes, que 25 d'entre elle. Les six autres personnes seront à la charge de l'ESS. L'argent restant des 450 millions euros couvrira les frais concernant le match retour qui se jouera à Sétif.
«L'oubli» de la FAF
Après une réunion qui s'est tenue à Oran, le 6 mars dernier, un communiqué a été rendu public. Il faisait état de la prise en charge totale des arbitres et du commissaire du match qui auront à officier lors des rencontres qui intéressent l'ASO et la JSMB. L'ESS n'a pas été évoquée et on veut croire du côté de Sétif que cela n'est qu'un simple «oubli».
Les non convoqués ne resteront pas inactifs
Plusieurs joueurs de l'effectif sétifien ne sont pas concernés par le match contre le Simba de Tanzanie. C'est le cas de Zaaboub, Lakhdhari, Cyril, Kouamé, Bentaleb et Gaouaoui. Ils resteront à Sétif pour parfaire leur condition physique sous la houlette du préparateur physique.
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Prudence et vigilance contre le MCEE
C'est ce samedi que la formation sétifienne jouera l'un des matchs les plus importants de la saison. En effet, selon la formule usitée, ce match contre le MCEE est un tournant du championnat. Les Sétifiens auront à c'ur de conserver cette place de leader si chèrement acquise. Même si en face, il n'y aura pas un ténor du championnat, l'adversité sera bien là. Le MCEE, en plus de jouer son avenir en L1, veut bousculer la hiérarchie et jouer un mauvais tour au voisin sétifien.
L'offensive et rien d'autre à El Eulma
Jouer un match à l'extérieur, c'est d'abord prendre des risques et surtout éviter d'adopter une situation attentiste. Refuser de jouer veut tout simplement dire qu'on se prive des moyens de gagner et cela risque de se vérifier d'une manière cinglante pour cette équipe de Sétif qui, en voulant gagner petit, risque de s'en retourner les mains vides. Ce samedi, en optant pour un système de jeu ultra défensif, avec seul un attaquant en pointe, on prendrait le risque de priver son équipe des moyens qui lui permettront d'attaquer. En faisant preuve d'intelligence dans le jeu, les camarades de Diss ont les moyens de surprendre la formation eulmie. C'est tout le mal qu'on leur souhaite.
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Des absences «justifiées»
Ils étaient quatre joueurs de l'effectif à avoir raté la séance d'entraînement d'hier. Benkhodja et Aoudia sont blessés. Bengoreine a été autorisé, de son côté, à rejoindre son domicile familial à Oran. A ces absences est venue s'ajouter celle de Belkaïd.
Karaoui et Nadji aux soins
Deux joueurs se sont présentés au stade sans toutefois s'entraîner. Il s'agit de Karaoui et de Nadji qui se sont dirigés vers la salle de soins où ils ont été pris en charge par le kiné du club.


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