Les dirigeants, le staff technique et les supporters sétifiens ont été très remontés contre l'arbitrage de la rencontre qui a mis aux prises leur équipe avec l'USMA samedi au stade du 8-Mai-1945 de Sétif. Il est vrai que sur le terrain, les Usmistes ont été à certains moments supérieurs aux partenaires de Houari Ferhani, ce qui s'est d'ailleurs confirmé à la fin du match, lorsque les fans locaux se sont levés comme un seul homme afin de les saluer pour leur prestation et le résultat final de la rencontre, qui s'est soldée par un match de parité d'un but partout qui arrange plutôt les joueurs du coach tunisien Nabil Maâloul. Il reste cependant que la colère se lisait chez plus d'un dans le camp ententiste après le coup de sifflet final, en estimant que le but de l'ouverture du score des visiteurs par le biais de Ghacha a été entaché d'une position de hors-jeu flagrant. Après avoir en effet sifflé un hors-jeu, l'arbitre Boukhalfa a sollicité la VAR pour trancher. Dirigé par Benbraham, ce dernier décide de valider le but en s'appuyant sur la position de l'auteur du but. Mais selon les Sétifiens, le joueur auteur de la passe, en l'occurrence Belkacemi, se trouvait en position de hors-jeu. « On a vu l'action, il y a eu bel et bien un hors-jeu flagrant sur l'action du but. On respecte la décision de l'arbitre, mais, à mon sens, la VAR nous a lésés ce soir. Cela sans diminuer de la valeur de l'équipe adverse laquelle, faut-il le dire, n'a pas été du tout facile à man?uvrer. Il ne faut pas oublier que nous avons joué une bonne et coriace équipe usmiste qui renferme un riche effectif et qui nous a posé des soucis pendant le match », a déclaré, non sans frustration, le coach-adjoint Abdeljalil Louaïl à la fin de la rencontre. La colère des supporters Conjugué à la piètre prestation que livrait leur équipe, les supporters locaux ont d'ailleurs manifesté leur colère en envoyant des fumigènes et autres produits pyrotechniques sur la pelouse du stade du 8-Mai-1945 juste après la reprise de jeu en seconde période, ce qui a poussé l'arbitre central à interrompre la partie durant un peu plus de cinq minutes. Une scène désolante qui va sûrement coûter cher au club phare d'Aïn El Fouara qui avait déjà payé le prix fort de ces actes gratuits en se faisant suspendre à deux reprises par un huis clos (ESM et JSK). Il faut savoir en effet que ce n'est pas la première fois depuis l'entame de cet exercice que les Sétifiens s'estiment lésés par l'arbitrage. Face au MCO, par exemple lors de la 8e journée, les Sétifiens avaient bénéficié d'un penalty sifflé par l'arbitre de la rencontre avant que ce dernier ne revienne sur sa décision après avoir consulté les arbitres de la VAR, alors que le match venait à peine de débuter, et qui a vu finalement les Noir et Blanc laisser des plumes (défaite 0-1) quelques semaines avant, et avec ce même arbitre Boukhalfa, l'ESS a revendiqué un penalty contre le CSC dans le derby de l'Est, arguant le fait que le gardien constantinois Bouhalfaya avait fauché Hadji. « Oui, il y avait bel et bien un penalty. Bouhalfaya a joué des pieds de Hadji et il y avait donc penalty. Si on nous l'avait accordé, on aurait pu repartir chez nous avec au moins le point du match nul », avait déclaré le coach Bendris à la fin de cette rencontre qui s'est soldée par une défaite de l'ESS par deux buts à un. Toujours est-il, l'arbitrage ne doit pas toujours être pointé du doigt, notamment quand l'équipe souffre de multiples carences au niveau technique, tactique et physique. F.R.
Posté Le : 23/12/2024
Posté par : presse-algerie
Source : www.competition.dz