Algérie

ESS - JSS : Faux pas interdit



ESS - JSS : Faux pas interdit
L'Entente qui a failli louper un virage, le week-end dernier, n'aura pas le droit à l'erreur en termes de production face à la JSS cet après-midi.Pour ne pas connaître le scénario du dernier derby, le staff technique ententiste ayant trouvé, en la forte charge de travail, la principale cause de la sortie de route, a pris des «mesures». Le volume de travail est revu à la baisse. Le match amical hebdomadaire est tout bonnement déprogrammé. La révision de la feuille de route n'atténue pas pour autant la pression pesant sur les épaules d'une machine fonctionnant avec de nouvelles courroies de transmission. En rodage, les nouvelles pièces font grincer des dents des inconditionnels qui viennent de rafler la bataille des billets. Pointée du doigt, la direction du club revient à de meilleurs sentiments, opte en fin de compte pour l'ancienne tarification, proposant les tickets des gradins et des tribunes couvertes du chaudron à 200 et 300 DA.
La démarche tend à remplir l'enceinte devant abriter un vrai sommet. La dynamique des deux équipes laisse espérer que la marée humaine qui va s'entasser dans un stade d'un autre âge, va assister à un bon match. Le résultat de la confrontation est donc important pour la suite des courses. Se trouvant à la même marche du podium, l'Entente veut prendre ses distances sur son adversaire du jour et continuer à mettre la pression sur le CRB en déplacement à Biskra, tandis que la JSS qui voyage bien en ce début de saison tient à confirmer sa bonne santé et déposer officiellement sa candidature pour une place au soleil. N'ayant toujours pas digéré la dernière sortie, pas facile à formater, l'Aigle noir foulera donc une pelouse en piteux état, avec l'épée de Damoclès au-dessus de la tête. L'enjeu d'une telle affiche à six points, mettra, sans doute, son grain de sel. Connaissant parfaitement les forces et les faiblesses de la maison d'en face, les deux coaches vont en découdre sur la ligne de touche. Si Fouad Bouali va certainement fermer les couloirs, puis opter pour des contres par ces diables de Bourdim et Yahia chérif - le bourreau des Sétifiens lors de la dernière finale de Coupe d'Algérie -, Madoui est quant à lui obligé de corriger les approximations de son entrejeu, d'apporter un souffle à l'animation offensive, de remettre de l'ordre entre les trois lignes, et réanimer l'attaque en manque de bons ballons. Bref, pour bousculer les gars de Béchar en verve, le collectif sétifien doit être au top.


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