Algérie

Espagne : Un vote bipolaire



Les élections législatives espagnoles de dimanche semblent avoir renforcé plus que jamais l?hégémonie des deux grands partis de gouvernement, le Parti socialiste (PSOE) et le Parti populaire (PP) au détriment des formations minoritaires de gauche ou régionalistes. Pas moins de 84% des suffrages ? ce scrutin a été marqué par une forte participation d?environ 75%, semblable à celle des élections de 2004 remportées par M. Zapatero ? ont choisi les deux grands partis du pays. Le Parti socialiste a remporté 43,64% des voix et 169 sièges de députés sur un total de 350, soit cinq de plus qu?en 2004, alors que le Parti populaire de Mariano Rajoy peut se prévaloir, malgré la défaite, d?un bon résultat avec 40,12% de voix (37,71% en 2004) et 153 députés, cinq de plus que lors de sa défaite surprise de mars 2004, trois jours après les attentats de Madrid qui avaient fait 191 victimes. Par contre, les écolos communistes d?Izquierda Unida et les indépendantistes catalans de gauche d?ERC, alliés parlementaires du gouvernement socialiste ces quatre dernières années, sont les grands perdants de ce scrutin, rappelle l?AFP. Ces formations chutent respectivement de cinq à deux sièges et de huit à trois sièges, sous le seuil nécessaire de cinq députés pour former un groupe parlementaire. Le leader d?Izquierda Unida (IU), Gaspar Llamazares, a reconnu son « échec », se disant victime du « tsunami bipartite », d?une campagne électorale « présidentialisée » à outrance. Gaspar Llamazares a annoncé qu?il ne se représenterait pas en 2012. Mais, faute de majorité confortable, le Parti socialiste de M. Zapatero se voit obligé de nouer des alliances. Alliances nécessaires pour les défis qui attendent le chef de gouvernement reconduit. M. Zapatero doit maintenant mettre en ?uvre rapidement un ensemble de mesures pour stimuler l?économie, précise l?agence Reuters et ce, en se servant de l?excédent budgétaire pour réduire la fiscalité et injecter davantage d?argent dans les travaux publics. Or, pour concrétiser leurs projets économiques, les socialistes risquent de perdre un temps précieux à solliciter l?appui de partis régionaux pour former des alliances, même si les observateurs notent que Zapatero a maintenant de l?expérience en la matière.


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