Le gouvernement espagnol a rejeté samedi l'appel au dialogue lancé par le président séparatiste catalan Quim Torra après cinq jours de manifestations entachées par de violents affrontements et déclenchées par la condamnation de neuf dirigeants séparatistes pour la tentative de sécession de 2017. Pedro Sanchez, le chef du gouvernement socialiste, exige d'abord que Torra condamne sans équivoque les violences de ces derniers jours. "M. Torra doit condamner fermement les violences, ce qu'il n'a pas encore fait", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Le gouvernement espagnol réaffirme que le problème de la Catalogne n'est pas l'indépendance, qui ne se produira parce qu'elle n'est pas légale et que la majorité des Catalans n'en veulent pas, mais plutôt la coexistence", a-t-il ajouté. Barcelone et la région catalane ont connu vendredi une cinquième nuit consécutive de violences, d'une ampleur inédite depuis que la condamnation de neuf dirigeants séparatistes à des peines allant de neuf à treize ans pour leur implication dans le référendum d'autodétermination d'octobre 2017 et la déclaration unilatérale d'indépendance qui a suivi a déclenché la colère des indépendantistes. Dans cette seule nuit de vendredi à samedi, les services de secours ont dénombré plus de 182 blessés, dont 152 à Barcelone, parmi lesquels 17 membres des forces de l'ordre. La police a de son côté annoncé 54 interpellations.
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Posté Le : 21/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com