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Le nombre de personnes inscrites au chômage en Espagne a enregistré une nette baisse en décembre mais reste à un niveau élevé, à 4,7 millions, a annoncé avant-hier le ministère de l'Emploi.La quatrième économie de la zone euro, qui a renoué au troisième trimestre 2013 avec une faible croissance (+0,1%), a recensé sur le mois de décembre 107 570 demandeurs d'emploi de moins qu'en novembre. Mais le niveau du chômage en Espagne, cinq ans après le début de la crise, reste à un taux historiquement élevé, de près de 26% au troisième trimestre, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique (Ine), qui font référence. Sur un an, l'Espagne enregistre 147 385 personnes en moins sur les listes du chômage, le plus fort recul depuis 1999 selon le ministère de l'Emploi. Le pays avait connu une augmentation annuelle de 544 000 chômeurs en moyenne depuis le début de la crise en 2008, a rappelé la secrétaire d'Etat à l'Emploi, Engracia Hidalgo. Ce sont là des chiffres encourageants qui nous incitent à continuer à travailler pour la reprise et l'emploi en 2014, a déclaré la secrétaire d'Etat en présentant ces résultats. Le chômage baisse notamment chez les jeunes de moins de 25 ans: en décembre, ils étaient 44 051 de moins qu'un an plus tôt à être inscrits au chômage. Selon l'Ine, le chômage des jeunes au troisième trimestre s'élevait à 54,39%. Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy avait, dans son bilan annuel présenté le 27 décembre, promis que 2014 serait le début de la reprise économique. J'espère qu'à la fin 2013, le nombre de chômeurs inscrits sera inférieur à celui de l'année précédente. Et cela n'est pas arrivé en Espagne depuis 2006, avait-il ajouté. Frappée doublement en 2008 par l'éclatement de sa bulle immobilière et le démarrage de la crise financière internationale, l'Espagne est engagée dans un programme historique de rigueur, avec 150 milliards d'euros d'économies programmées entre 2012 et 2014 pour réduire son déficit public. Le pays est sorti timidement au troisième trimestre 2013 de sa deuxième récession en cinq ans. Mais les analystes restent toutefois prudents, le gouvernement prévoyant pour 2014 une croissance de 0,7%, insuffisante pour créer de l'emploi, selon nombre d'entre eux. Le nombre de chômeurs avait enregistré six mois consécutifs de baisse entre mars et août, avant de repartir à la hausse à la rentrée, une période difficile après l'été, propice aux contrats saisonniers en Espagne.Puis en novembre, un mois traditionnellement mauvais pour l'emploi, le nombre de personnes inscrites au chômage avait légèrement baissé, avec 2 475 demandeurs d'emploi de moins qu'en octobre.De son côté, l'Ine, qui comptabilise l'ensemble de la population recherchant activement un emploi, a constaté une légère baisse du chômage au troisième trimestre, passé de 26,26% des actifs au deuxième trimestre à 25,98%. L'activité industrielle en hausse, signe d'un début de reprise L'indice PMI d'activité dans le secteur manufacturier en Espagne a rebondi en décembre, a annoncé Markit, la société qui le calcule, y voyant un "signe positif" même si l'emploi et la consommation restent en berne."L'indice des Acheteurs PMI est repassé au-dessus de la barre des 50 en décembre, à 50,8 contre 48,6 en novembre", a-t-elle expliqué dans un communiqué. Selon les données historiques fournies par Markit, cet indice n'avait plus dépassé les 50 depuis mi-2011. Sa croissance en décembre est d'ailleurs la plus forte depuis mars 2011, insiste la société d'études."Ce retour à la croissance du secteur manufacturier espagnol à la fin 2013 est un signe positif, en grande partie car cela éloigne les craintes que la baisse enregistrée en novembre signifie le début d'un nouveau ralentissement", a commenté Andrew Harker, économiste chez Markit.Mais si Markit note une hausse de la production et des commandes dans l'industrie, elle souligne aussi que "l'emploi et les activités d'achat ont encore reculé en décembre".La production industrielle espagnole a connu en septembre sa première hausse en deux ans, selon l'Institut national de la statistique (Ine), mais le niveau très élevé du chômage, à près de 26%, continue de miner la consommation des ménages.Toutefois en décembre, "le rythme de destruction d'emploi ralentit", observe Markit.La quatrième économie de la zone euro est sortie de deux ans de récession au troisième trimestre, mais avec une croissance encore très modeste (+0,1%).L'amélioration de son activité industrielle fin 2013 est dans la tendance générale en zone euro, dont l'indice calculé par Markit a grimpé en décembre à son plus haut niveau depuis 31 mois, porté par une performance toujours solide de l'Allemagne et un rebond en Grèce. L'inflation se maintient en décembre, à +0,3% sur un an Le rythme de l'inflation en Espagne s'est maintenu en décembre par rapport au mois précédent, à 0,3% sur an, selon les chiffres officiels provisoires publiés vendredi par l'Institut national de la statistique (Ine).Le taux d'inflation, calculé en données harmonisées avec celles de l'Union européenne, était descendu à zéro en octobre dans un contexte de crainte d'une déflation en zone euro, avant d'enregistrer une légère hausse de 0,3% en novembre.Après avoir connu un pic en octobre 2012 à 3,5%, sous l'effet notamment de l'augmentation de la TVA, l'une des mesures d'austérité prises par le gouvernement conservateur, la hausse des prix à la consommation en Espagne avait ralenti jusqu'au mois d'avril à 1,5%.Le rythme de l'inflation était ensuite reparti à la hausse, avec 1,8% en mai puis 2,2% en juin, avant de ralentir à nouveau à partir de juillet, avec 1,9%, puis 1,6% en août et 0,5% en septembre.L'Ine ne détaille pas ces données provisoires. Les chiffres définitifs seront publiés le 15 janvier.Si les prévisions se confirment, l'inflation en Espagne restera largement en dessous du niveau jugé souhaitable par la Banque centrale européenne (BCE), d'un peu moins de 2% en variation annuelle.L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, a renoué avec une faible croissance au troisième trimestre 2013 (+0,1%), après deux ans de récession. Le marché automobile repart mais reste loin du niveau d'avant-crise Le marché automobile espagnol est reparti en 2013, avec des immatriculations en hausse après deux années de chute, signe d'une légère reprise dans le pays même si les ventes restent particulièrement basses.Sur l'année, 722 703 voitures neuves ont été vendues, soit 3,3% de plus qu'en 2012, a annoncé dans un communiqué l'Association nationale des fabricants d'automobiles (Anfac). Sur le seul mois de décembre, les immatriculations ont bondi de 18,2% à 60 513 unités. Ces chiffres contrastent avec les fortes baisses enregistrées en 2011 (-17,7%) puis 2012 (-13,4%), alors que la quatrième économie de la zone euro plongeait en récession, pour la deuxième fois en cinq ans. Avant cela, à l'exception de 2010 (+3,1%), le marché n'avait cessé de reculer depuis 2007. Sans aucun doute, les principaux acteurs de 2013 ont été les plans de soutien mis en place par le gouvernement espagnol, essentiellement la prime à la casse, lancée en octobre 2012 et récemment prolongée pour la quatrième fois avec un budget additionnel de 70 millions d'euros, a commenté l'Anfac dans un communiqué.Ces plans ont permis que le marché espagnol se distingue de manière positive en Europe car, avec le Royaume-Uni, ce sont les deux seuls marchés en Union européenne qui terminent l'année en hausse, a souligné David Barrientos, directeur de communication de l'Anfac.Mais le marché continue d'enregistrer un volume anormalement bas par rapport au niveau qu'il devrait avoir, compte tenu du PIB par habitant et du niveau de développement économique, a regretté l'association, appelant à prolonger la prime à la casse.Du point de vue des concessionnaires, nous ne pouvons pas dire que cela a été une bonne année, a réagi Jaume Roura, président de l'association de concessionnaires Faconauto: nos réseaux sont faits pour vendre plus d'un million de voitures et avec un peu plus de 700 000 immatriculations de 2013, cela reste encore loin de nos attentes.Avant la crise, en 2007, l'Espagne avait ainsi vendu 1,7 million de voitures neuves.C'est la preuve que la reprise économique prendra encore un certain temps à arriver jusqu'aux familles et à se traduire en termes de consommation, a également estimé Juan Antonio Sanchez Torres, président de l'association de vendeurs de voitures et de pièces détachées Ganvam.L'Espagne est sortie de deux ans de récession au troisième trimestre, mais avec une croissance encore très modeste (+0,1%), et le niveau très élevé du chômage, à près de 26%, continue de miner la consommation des ménages.Dans le pays, les marques les plus vendues en 2013 ont été l'Allemand Volkswagen (63 927 unités), sa filiale espagnole Seat (59 096), suivis du Français Peugeot (57 225).Les ventes aux particuliers ont été bonnes, grimpant de 18% à 398.788 unités, mais celles aux entreprises continuent de refléter les difficultés financières de ces dernières, avec une chute de 15,5% à 190 092 unités.L'Espagne est par ailleurs le deuxième producteur automobile en Europe, devant la France, grâce aux 17 usines de neuf fabricants qu'elle héberge, même si elle ne compte aucun constructeur national. Le secteur, qualifié de moteur dans la sortie de la crise par le ministre du Budget Cristobal Montoro, emploie 250 000 personnes et apporte 10% du PIB du pays. Selon l'Anfac, il devrait augmenter sa production de 9% en 2014, à 2,4 millions de véhicules, une activité presque exclusivement tournée vers l'exportation: neuf véhicules sur dix fabriqués en Espagne sont vendus hors des frontières.




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