Algérie - Revue de Presse

ESK Aokas (Karaté Do) : Beaucoup d'ambitions et peu de moyens



Ayant vu le jour à l'initiative de 18 membres fondateurs, transfuges déçus des anciennes équipes d'arts martiaux, l'Espoir sportif Karaté do Aokas (ESKA) ne parvient pas encore à trouver des conditions d'évolution à la mesure des objectifs qu'il s'est assignés. Après plus d'une année d'existence, l'AG constitutive a été tenue le 13 mars 2008, et en dépit d'un bilan qu'ils jugent plus que satisfaisant, les animateurs du club commencent à redouter les retombées des maigres moyens dont ils disposent. Djabri Hacène (président), Djabri Nadir (dirigeant), Bouseksou Bilal (secrétaire) et Rougou Azzedine (DTS), tous bénévoles à l'instar de leurs camarades, citent d'abord l'handicap de la salle dont ils doivent s'acquitter du loyer au niveau du CSP, lequel loyer absorbe à lui seul les cotisations des adhérents. Et même avec cela, les créneaux horaires, la salle étant toujours sollicitée pour les différentes disciplines, ne correspondent pas toujours aux exigences requises par la pratique de ce type de sport. Quant aux déplacements, c'est un véritable combat qu'il faut livrer à chaque fois qu'il faut les effectuer. Les bus de l'APC ne pouvant assurer la tâche qu'à l'intérieur de la wilaya, pour l'extérieur des dons particuliers sont venus y pourvoir.A défaut de quoi, les responsables de l'association ont dû fouiller les fonds de leurs maigres bourses. C'est ainsi que ces derniers appréhendent l'idée de devoir un jour abandonner une compétition et rater un trophée à leur portée. Avec 50 athlètes, nos interlocuteurs, qui ont fondé le club en vue de donner un nouveau souffle à une discipline qui a connu son heure de gloire à Aokas avec des titres nationaux, avant de connaître un net relâchement, risquent de déchanter. Avec les seules cotisations des adhérents, leurs projets de promouvoir une nouvelle génération de karatékas accomplis, imbus de discipline, d'éthique sportive et d'esprit d'émulation, peuvent être un v'u pieux. N'ayant reçu aucune subvention à ce jour, mais faisant preuve d'une pugnacité à toute épreuve et de leur détermination à aller au bout de l'aventure, ils ne désespèrent pas que leur appel à un minimum de soutien trouve un écho favorable auprès de tous ceux qui peuvent y contribuer, les pouvoirs publics et les institutions de sport et de jeunesse notamment. Pour que leurs protégés, des karatékas en herbe, ne soient pas la proie de dangereux fléaux sociaux qui sont à l'affût du moindre échec.


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