Algérie

Escroquerie politique (III)



Escroquerie politique (III)
On comprend que les Arabes se soient sentis spoliés. On comprend fort bien les causes apparentes du conflit. Mais si des richissimes amis leur prêtent des canons de 75, nous soupçonnons que des intérêts plus graves sont en jeu.En réalité, le Sinaï est un désert où l'on meurt de soif. La Palestine en était à peu près un. Outre les arguments avancés par les spoliateurs sionistes, généralement, fondés sur des mythes (voir à ce propos le livre de Roger Garaudy «Les mythes fondateurs de la politique israélienne»), il y a une toute autre réalité, souvent occultée : l'énergie. L'équation, selon les prédateurs occidentaux, est qu'un pays possédant des sources d'énergie insuffisantes sur son territoire doit aller en chercher ailleurs les leurs pour vivre : c'est le cas du Japon, de l'Angleterre ou de la France. Un pays que ses richesses naturelles ont rendu si puissant qu'il éprouve un besoin supplémentaire d'activité, va également en chercher ailleurs : c'est le cas des Etats-Unis. Or, cette énergie, plus que le charbon, l'électricité ou l'atome, c'est le pétrole. «Cherchez le pétrole» pourrait-on dire aux êtres humains soucieux de comprendre ce qui se passe autour d'eux. A l'origine ou dans le développement d'à peu près tous les conflits depuis le début du siècle, on trouve le pétrole. C'est que le pétrole demeure le sang de la civilisation. Sans lui, les moteurs des bateaux, des avions de guerre ou de commerce, des blindés et des voitures particulières, s'arrêtent ; plus d'huile ni de graisses pour les rouages ; plus de caoutchouc synthétique pour les pneus, plus de plexiglas pour les cockpits des avions, de glaces pour les automobiles : près de 300 000 produits divers sont tirés du pétrole. Plus de travail non plus. La catastrophe provoquée en Occident par le manque de pétrole serait inimaginable. Or, certains ont su se rendre maîtres des sources pétrolières : ce sont les grands trusts. L'argent allant aux riches et la puissance aux puissants, leur emprise sur le monde tend à devenir démesurée. Les superbénéfices réalisés par eux ne restent pas inactifs au fond des coffres bancaires. Remis en circulation, ils servent de moyens de pression dans les domaines les plus divers : scientifique, économique, politique, voire même culturel. Au bout du compte, ces investissements colossaux, d'allure parfois inoffensive, font boule de neige et reviennent à leur point de départ sous forme de superbénéfices. Chacun des grands trusts dirige plus ou moins directement des centaines de sociétés filiales, brassant des milliards de milliards, couvrant le monde entier de tentacules gigantesques. ... Quant aux politiciens, ils peuvent se contenter du show diplomatique auquel ils ont été dévolus : celui de l'escroquerie politique. (Suite et fin)




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