Algérie

Escroquerie politique (I)


Escroquerie politique (I)
Après le Mali, la France fourre son nez de nouveau en Centre Afrique. L'objectif avancé par la diplomatie française qui, sous couvert d'une résolution onusienne, peut se permettre de mettre main basse sur les richesses africaines, serait bien évidemment par souci humanitaire.La récente visite du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en Centrafrique avait soi-disant pour but de discuter avec les dirigeants intérimaires du pays. Dans ce sens, il s'était entretenu avec des soldats français, ainsi qu'avec le président de Centrafrique, Michel Djotodia, qui soutient la milice de la Séléka. L'opération militaire française Sangaris, rappelons-le, a débuté après le vote, le 5 décembre par le Conseil de sécurité de l'ONU, d'une résolution parrainée par la France autorisant une intervention française et africaine soi-disant pour empêcher des crises humanitaires et arrêter les violences sectaires. Ainsi, quelque 2.500 hommes de l'Union africaine (UA) opérant en tant que mandataires français ont été déployés ? un nombre qui devrait passer à 6.000. En parlant aux militaires français dans la capitale centrafricaine, Bangui, Le Drian a dit que «La spirale de l'affrontement s'était brutalement aggravée» et produisait «une crise humanitaire » et des risques « d'anarchie» dans la région si des groupes criminels et terroristes étaient attirés. La déclaration de Le Drian était la reconnaissance tacite que la base de l'intervention française en Centrafrique est une escroquerie politique. Soi-disant lancée pour mettre un terme aux violences entre une majorité chrétienne et une minorité musulmane, la guerre menée par la France dans son ancienne colonie riche en ressources et stratégiquement située, est en train d'attiser des violences entre les milices chrétiennes et les forces musulmanes de la Séléka, qui est soutenue par Paris. Cela dit, cette rhétorique ne pourrait aucunement occulter les vrais desseins des prédateurs occidentaux dont les visées hégémoniques ont de tout temps été concentrées sur les richesses à spolier. L'exemple le plus édifiant est cette guerre secrète menée pour le pétrole et qui a fait couler beaucoup d'encre. Comme disaient certains, le pétrole est le sang de la civilisation. Sans pétrole les moteurs s'arrêtent : plus de Défense nationale, plus de T.N.T., plus de napalm, mais également plus de nylon, plus de détergents... En référence à la guerre israélo-arabe, on sait que la guerre des Six Jours fut largement une guerre du pétrole. On sait moins que la guerre du Viêt-Nam en est une autre. Huit trusts ont su se rendre maîtres des sources pétrolières. Chacun d'eux brasse des milliers de milliards, couvrant le monde entier de tentacules gigantesques. En face, un géant, unique mais impressionnant, l'U.R.S.S., deuxième pays producteur du monde. (A suivre)


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