ESB Telagh M’Sirdi Rafik (président)

«Œuvrer pour la survie du club»A quelques semaines de la reprise du championnat 2006-2007 et vu la tournure que viennent de prendre les choses, rien ne pousse à l’optimisme du moins pour M. M’Sirdi, un président qui semble très préoccupé par la situation chaotique que vit le club. Rencontré à Sidi Bel-Abbès, il nous livre ses impressions dans un contexte qu’il qualifie de catastrophique. Suivons-le. - Alors président vu l’état actuel des choses, rien ne pousse à l’optimisme ? - A quelques encablures du début de la nouvelle édition, les choses se présentent plutôt mal. Si les consciences de tous les amoureux du club ne se manifestent pas tant qu’il est temps pour le sauver, le pire ne peut être évité. - Pourtant, vous êtes démissionnaire? - Je confirme que je le suis depuis un mois, ceci ne m’empêche pas d’œuvrer pour la survie du club. Mon seul souci est de donner un coup de starter dans le but d’éviter le forfait. - Qu’en est-il de ces fameuses réserves qui font couler beaucoup d’encre ? - Nous n’avons jamais baissé les bras étant donné que nous nous sentons lésés d’un droit légitime et fondé. Nous serons les hôtes de M. Heddadj, président de la FAF ce mardi 25 juillet (hier NDLR), où nous espérons obtenir gain de cause concernant les réserves formulées contre Sidi Chahmi et redonner le sourire à toute une ville qui n’a que le football comme moyen de distraction. - Tout plaide pour un délaissement général et inquiétant suite à cette première assemblée qui n’a finalement pas eu lieu, un commentaire ? - En mon âme et conscience, j’ai avisé toutes les parties de la date et du lieu de la tenue de l’assemblée pour présenter les bilans, moral et financier. Personne ne s’est manifesté encore moins les élus locaux. Cet état de fait prouve que les responsables vivent dans une autre planète. - A vous de conclure. - Je continue à me battre avec mes propres moyens pour éviter l’irréparable et l’histoire retiendra que peu de gens ont détruit ce qu’ont construit des gens dévoués pendant plusieurs années. Puisque l’occasion m’est offerte, je lance un appel de détresse aux supporters, joueurs et toutes les personnes de bonne volonté pour s’unir et sauver ce patrimoine qui, faut-il le rappeler, mérite plus d’attention.