Algérie

ES Sétif : vers le dépôt de bilan



La mauvaise gestion des dirigeants qui ont dépensé, ces dernières années, un argent fou sans penser un instant à  investir ou poser des fondations digne d'un club, en est la cause. Las d'attendre leur salaire, les joueurs qui n'ont pas été payés, pour certains d'entre eux, depuis 4 ou 5 mois, menacent de faire grève et de boycotter le match retour de Coupe de la CAF, ce vendredi. D'autant plus que les dirigeants qui ont, dans un premier temps, promis de verser deux mensualités avant le déplacement de Dar Es Salem, puis dès le retour de l'équipe de Tanzanie, n'ont pas tenu leurs engagements. Ce coup de colère a perturbé la préparation de la rencontre de Coupe d'Afrique, qui ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices. Sachant que les hommes de Geiger, qui n'est pas touché, car ses salaires sont versés par un sponsor du club, n'ont pas la tête au travail. La politique de la fuite en avant basée ces dernières années, sur les gros salaires est la principale cause des malheurs de l'Entente. Ces gens qui utilisent la fausse démission comme moyen de pression et de chantage doivent partir car l'Entente, qui a existé avant leur arrivée, survivra sans eux. Ces marchands de faux rêves, miroitant une fois la carte de virtuels investisseurs émiratis et une autre fois celle des Turcs doivent remettre le témoin tant qu'il est temps. Pour les observateurs, une telle situation qui ne date pas d'aujourd'hui était prévisible. Sachant que la gestion du club n'obéissait et n'obéit toujours pas à  aucune règle ou base. Pour l'illustration, le jeune Franco-Algérien, Amine Hebri, qui a été recruté lors du mercato hivernal de l'exercice précédent, percevait mensuellement 400 000 DA pour ne rien faire. Recruté à  la même période, pour 1,3 million de dinars/mois, Sofiane Zaâboub, qui n'a joué durant la phase aller de l'actuel exercice que 475 minutes, est un autre exemple d'une gestion chaotique. Pour empocher son dû, ce dernier vient de saisir la FIFA, emboîtant ainsi le pas au Franco-Tchadien qui vient d'encaisser plus de 8 millions de dinars. Ce n'est pas tout, l'onéreux recrutement à  l'intersaison des deux Ghanéens, Asamoah (80 minutes) et Oppong (zéro minute de jeu), a été un fiasco, supporté par les caisses de l'ESS, criblé de dettes. Ne retenant pas la leçon, les dirigeants qui persistent et signent, embauchent pour rien, deux autres africains, à  savoir Kouamé et Cyril, qui n'ont pas été pourtant demandé par le staff technique ne comprenant à  l'instar de la grande famille de l'ESS, rien en la manière de faire des dirigeants, premiers et seuls responsables d'un dépôt de bilan ne disant pas son nom. 
 


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