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ES Sétif : le deux poids deux mesures de Velud Sports : les autres articles



ES Sétif : le deux poids deux mesures de Velud                                    Sports : les autres articles
L'ambiance au sein du co-leader de Ligue I n'est pas au beau fixe. La manière de faire de Hubert Velud qui fait dans le deux poids deux mesures, en est la cause.
Le technicien, qui faisait de la discipline son cheval de bataille, fait marche arrière. Pour preuve, Aoudia, qui n'a donné signe de vie que mercredi, a été convoqué pour rallier Sidi Bel Abbès où les camarades de Okbi donneront demain la réplique à l'USMBA qui va mal. Pour les mêmes motifs, Ferahi et Tiyouli ont été sanctionnés. La sortie du coach ententiste n'a été du goût ni des supporters ni des joueurs, qui n'admettent pas ce fait s'apparentant, selon eux, à de l'injustice et de la mauvaise gestion d'un groupe dont tous les éléments ne bénéficient pas du même régime. Velud, qui a cassé un ressort, va sans nul doute incorporer un joueur (Aoudia s'entend) n'ayant dans les jambes qu'une seule séance d'entraînement.
Un tel procédé ne fait pas bon ménage avec le professionnalisme pratiqué de l'autre côté de la Méditerranée où tout dérapage est sanctionné. Mieux encore, Aoudia, qui n'en est pas à sa première bouderie, n'est revenu à Sétif, nous dit-on, qu'après avoir empoché à Alger 7,5 millions de dinars. Ce pactole, qui représente une partie de son dû, a été remis au joueur par un émissaire dépêché d'urgence par la direction du club, qui excelle dans le favoritisme. «Une hirondelle ne fait pas le printemps», ironise un proche de l'équipe, qui désapprouve la démarche de Velud. La «gentillesse», pour ne pas dire la faiblesse de l'administration, ne sanctionnant que les «fin de contrat», a en outre donné des idées à certains membres du staff technique, qui prolongent à leur guise les congés.
Pour l'illustration, Boumilat, le préparateur physique du onze, ne reprendra le travail qu'après le match de l'USMBA, c'est-à-dire dimanche prochain. Les nouveaux-anciens dirigeants ayant claironné sur tous les toits que l'ancien mode de gestion était révolu, ont, la veille du déplacement de Sidi Bel Abbès, distribué 14 millions de dinars à 11 joueurs qui ont perçu entre 1 et 3 millions en espèces. C'est-à-dire dans une «chkara». Ces dirigeants, qui ont négocié et accepté les conditions des joueurs, veulent, après huit journées de championnat, revoir à la baisse les salaires de certains joueurs (Yaya, Michak, Chellali, Annab, Soltani, Madouni et Aloui) qui n'ont pourtant pas forcé la main à ces gens qui jouent avec le feu. D'autant que certains, qui n'ont pas bénéficié d'un temps de jeu, font les frais des choix d'un coach qui n'a pas, nous dit-on, les coudées franches.


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