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ES Sétif : L'heure est à l'investissement virtuel Sports : les autres articles


ES Sétif : L'heure est à l'investissement virtuel                                    Sports : les autres articles
Annoncée en grande pompe, la reprise du club phare de Aïn Fouara par des Emiratis s'avère un autre bluff. D'autant plus que l'arrivée de ces invisibles investisseurs, qui a été reportée à plusieurs reprises, est de facto annulée.
Pour berner une fois de plus les supporters, qui n'ont toujours pas admis le mauvais recrutement de l'intersaison s'apparentant à un fiasco, un influent membre de la virtuelle SSPA/Black Eagles affirme par voie de presse qu'un groupe d'hommes d'affaires italiens est disposé à racheter le club. Flairant le bon coup, un membre de la SSPA, détenant des actions pour la modique somme de 10 millions de centimes, veut s'offrir l'Entente, une marque déposée faut-il le rappeler. Pour arriver à ses fins, l'actionnaire exige de prime abord la dépréciation de la marque. Il demande, à cet effet, la révision à la baisse du capital social estimé à 1,2 milliard de dinars.
L' «acheteur» oublie qu'un bien comme l'hôtel de France (dont l'assiette foncière est de 2200 m2), se trouvant au c'ur de Sétif, vaut au bas mot plus de 800 millions de dinars. Le «repreneur» désire ainsi s'offrir un aussi prestigieux club pour uniquement 600 millions de dinars. Pour cela, il veut dans un premier temps injecter 300 millions de dinars qui seront exploités par son staff. Le versement du deuxième montant s'étalera, nous dit-on, sur une période de cinq ans. L'opération qui s'apparente à la braderie d'un bien collectif est décriée par de nombreux Ententistes qui crient au scandale.
L'expert financier avertit
Pour avoir d'amples informations à propos d'une telle affaire qui prend l'allure d'une grosse magouille, nous avons pris attache avec Mohamed Yahiaoui, l'expert financier, à l'origine de l'évaluation des biens du club. Lequel a bien voulu non seulement éclairer notre lanterne, mais aussi nous mettre en garde : «D'un point de vue économique, la dépréciation du capital est suicidaire, car les biens de l'Entente valent plus d'un milliard de dinars. Cette opération ne peut se faire sans le consentement majoritaire des actionnaires de la SSPA devant à cet effet convoquer une assemblée générale extraordinaire (AGEx).
La démarche du club, qui était basée essentiellement sur le flux financier, a montré ses limites. Il ne faut pas se tromper, le club a besoin d'un projet économique et non de transaction financière. Dans le cas d'un club aussi prestigieux que l'Entente, l'approche financière ne doit plus prendre le dessus sur une valeur incorporelle noble et prestigieuse. On veut prendre le club au rabais pour être le principal interlocuteur des pouvoirs publics. A travers une telle démarche, le club ne tire aucun profit ou avantage.» Notons par ailleurs que le CSA/ESS, qui devait tenir son assemblée générale de présentation des bilans moral et financier de l'exercice précédent, a été une nouvelle fois reportée, à cause, nous dit-on, du bilan financier de la période de Serrar, toujours pas finalisé.
Cette situation oblige la DJS à bloquer les subventions de l'Entente minée de l'intérieur. D'autre part, le onze sétifien, qui mettra demain le cap sur Constantine pour donner la réplique au CSC pour le compte d'un match amical, s'adapte à la méthode de Geiger. Ce dernier est obligé de composer avec la bouderie de Ghazali et Benmoussa qui se sont aux abonnés absents depuis la semaine dernière.
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