Algérie

ES SETIF : L'Entente à l'épreuve d'un vrai-faux transfert...


L'affaire des enregistrements téléphoniques continue d'occuper la une de la chronique sportive. Comme l'actualité sportive est, en ces temps de Covid-19, en manque de scoops et d'informations croustillantes, l'épineux dossier meuble non seulement l'agenda des chercheurs du sensationnel, mais emprunte davantage la rubrique des fake news.Fruits de l'imagination, les contrevérités déversées ces derniers temps tendent à induire en erreur l'opinion publique, à souiller l'image d'une institution aux 27 distinctions.
S'apparentant à une secousse tellurique de puissance 10 à l'échelle de Richter, le prétendu transfert de la pépite sétifienne Ishak Talal Boussouf à l'OG Nice pour un montant de 1,5 million d'euros, conclu en «catimini» par Fahd Halfaya, directeur général de la SSPA/Blacks Eagles, et qui aurait empoché un bon pourcentage, est très mal perçu par les Ententistes.
Outré, Djaber Zaghleche, le président et nouveau représentant du directoire du club sportif amateur (CSA) Entente, au sein du conseil d'administration de la SSPA, dément puis dénonce : «Montée de toutes pièces, le vrai-faux transfert de Boussouf à Nice est dénué de tout fondement. Pour nous, cette affaire s'inscrit dans la campagne de dénigrement visant essentiellement l'ESS qui dérange.
Se chiffrant en milliards, une aussi grande transaction ne se cache pas. J'invite les responsables de ce mensonge grotesque à nous montrer le contrat, l'ordre de virement et la banque où ont été versés les euros.
Nous sommes curieux de connaître l'identité des négociateurs et des bénéficiaires de la commission. Ne pouvant répondre à de telles allégations, Fahd Halfaya est une fois de plus victime d'une sordide machination. On n'a pas le droit de tirer sur une ambulance. On ne peut passer sous silence de telles affabulations s'apparentant à de la diffamation.
L'ESS se réserve le droit de défendre son honneur et son histoire, tagués par la mystification», souligne non sans dépit notre interlocuteur. Et de renchérir à propos de la gestion des affaires du club : «Malgré une situation financière peu enviable, on va tout entreprendre pour permettre au club de remonter la pente», précise le dirigeant du club sétifien, branché sur l'affaire des enregistrements.
Celle-ci sera, nous dit-on, traitée par la chambre d'accusation près le tribunal de Sidi M'hamed, mercredi. Même s'il a accepté de parler à El Watan, le bâtonnier Ahmed Saï, avocat de Fahd Halfaya, n'a pourtant pas voulu divulguer toutes ses cartes : «Réprimé par la loi, l'enregistrement téléphonique réalisé à son insu est la base de la poursuite pénale de Fahd Halfaya qui a été le premier à déposer plainte.
On doit respecter la présomption d'innocence et laisser la justice suivre son cours. Il y a des antécédents mais les instances concernées n'ont pas jugé utile de s'y intéresser. Franchement, ce dossier est flou», résume l'avocat pour lequel le «match» n'aura pas lieu dans les médias...
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