Algérie

ES Sétif : L'Aigle noir retourne sur terre



Aux yeux des fans ententistes, celle-ci ne peut remplacer la prestigieuse compétition, fixée comme l'un des principaux objectifs du club. Les fans, qui n'admettent pas l'élimination devant un modeste adversaire, n'en reviennent pas. D'autant plus que leur équipe avait la possibilité de passer l'écueil du Coton Sport de Garoua, n'ayant rien d'un ogre. Les partenaires de Metref, qui ont certes livré une grande bataille vendredi, ont été éliminés à  Garoua où ils ont fait les frais du mauvais plan de vol concocté par la direction. Cette dernière, qui a pris l'habitude de trouver à  chaque échec un bouc émissaire pour payer les frais à  sa place, est le seule et unique responsable de l'élimination de l'équipe, qui est, faut-il le rappeler, minée par les clans et l'indiscipline de certains «internationaux» faisant la pluie et le beau temps à  l'intérieur de la maison, où l'on parle beaucoup plus affaires, argent et lots de terrain. Bernés par des promesses sans suite, les supporters, qui ne voient toujours pas la couleur du grand coach promis, ont, dans une certaine mesure, accueilli cette élimination avec philosophie. Pour bon nombre d'entre eux, cet arrêt est salutaire. Il permet, disent-ils, de mettre un terme à  la fuite en avant. «Une telle qualification en phase de poules aurait pu àªtre, une nouvelle fois, l'arbre qui cache la forêt. Le moment est venu pour dénoncer le bricolage du groupe à  Serrar, ne possédant aucun projet sportif ou économique fiable», dira, lucidement, un groupe de supporters prenant du bon côté l'élimination d'une équipe pesant, en matière de primes de signature, plus de 400 millions de dinars. L'onéreuse approche du club qui a laissé faire des joueurs, percevant pour certains d'entre eux 100 000 DA/jour, est donc décriée. Car elle est non seulement passée à  côté des objectifs tracés, mais fait très mal au groupe miné par les clans, les passe-droits et le laisser-aller, sources des maux de l'Entente qui va de mal en pis. Au lieu de redresser la situation, de reprendre les choses en main et de faire son mea culpa, le club faisant en outre face à  un bras de fer opposant Serrar à  Hamar, qui ne sont plus sur la même longueur d'onde, impute ses déboires aux «détracteurs» qui ne sont, pourtant, en rien responsables de la mauvaise passe d'un club qui paye ainsi les frais d'une mauvaise gestion. L'ESS formule des réserves Des réserves ont été formulées par l'Entente de Sétif sur la participation du joueur Joël-Moïse Babanda, lors du match de 8e finale de la Ligue des champions africaine de football, disputé vendredi soir à  Sétif face au club camerounais, Coton Sport de Garoua (2-0), selon le président du club, Hassen Hammar. Ce dernier, assurant qu'un dossier «solide» a été élaboré pour àªtre «transmis officiellement dès dimanche à  qui de droit», a estimé que le  joueur en question, sous contrat jusqu'à juillet 2011 à  l'ASO Chlef, «n'a pas obtenu de lettre de libération du club algérien et ne pouvait, de ce fait,  participer à  la rencontre de vendredi».  


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