ES Sétif : Aïn fouara se pare pour une 8e couronne

Remodelé à l'intersaison à plus de 80%, le onze ententiste entame laborieusement le championnat. Au fil des matches, l'équipe qui change de coach après la première journée prend des galons.
Dire que l'actuel exercice devait être une période de transition. Sachant que les nouveaux joueurs qui venaient des divisions inférieures avaient besoin d'un temps d'adaptation, car la Ligue I exige à la fois du talent, du caractère et du souffle.
Le coup d'essai s'avère une réussite, d'autant plus que la bande à Geiger se met vite sous les feux des projecteurs. Comme l'appétit vient en mangeant, les Noir et Blanc qui prennent le-dessus sur le champion sortant l'ASO (3 à 1 lors de la 5e journée) enchaînent dès lors les bons résultats. Avant d'aborder la trêve hivernale, les Sétifiens doivent faire un tour à Oran pour donner la réplique au MCO pour le compte du premier tour de Dame coupe. Profitant de la mauvaise passe des Hamraoua, l'Aigle noir décroche le ticket. Le deuxième déplacement à Tébessa où il a croisé le fer avec l'Union locale a été une simple sinécure pour El-Kahla, qui reçoit par la suite la Jeunesse de Saouara et le Chabab de Aïn Oussera. Lesquels passeront eux aussi à la trappe.
La demi-finale face à l'USMH qui a fait couler beaucoup d'encre a été plus compliquée pour les camarades de Djabou, tancés par un démentiel calendrier. Malgré la fatigue et la forte pression, lourde à porter par de nombreux joueurs évoluant pour la première saison dans un chaudron affichant le plus souvent complet, les Ententistes croient en leur belle étoile. Delhoum, Belkaïd, Benchadi et Diss, les derniers rescapés du onze ayant décroché le trophée en 2010-2011(le 7e du genre pour l'Entente) sont décidés à tout entreprendre pour offrir le 8e sacre à Aïn Fouara qui prie : «Comme l'heure de la retraite approche, je voudrais bien, à l'instar de Smaïl (Diss) et Farouk (Belkaïd), remporter cette coupe. L'édition de cette année est spéciale, car elle coïncide avec les fêtes du cinquantenaire de l'indépendance. Nous sommes conscients que la mission ne sera guère facile devant un autre spécialiste de l'épreuve, mais en football tout reste possible. Ceci dit, nous ne ménagerons aucun effort pour encourager et motiver nos jeunes camarades, décidés eux aussi à relever le défi car une finale de coupe d'Algérie est une opportunité à ne pas rater», souligne l'inamovible Riad Benchadi qui prend lui aussi une revanche sur le sort. Sachant que son nom figurait l'année dernière et à la même époque dans la liste des libérables. Bref, les Sétifiens qui ont déjoué tous les avis et pronostics veulent pour la 8e fois perpétuer la tradition, celle de remplir la coupe de l'eau d'Ain Fouara qui croise les doigts'