Es-Senia : Le ras-le-bol des habitants des 300 logements

Les nombreuses demandes adressées par les locataires de cette cité à l’OPGI (puisqu’il s’agit de logements sociaux) ou à la SONELGAZ n’ont abouti, selon nos interlocuteurs, à aucun résultat concluant. «Du moment où ce n’est ni les installations de conduite de gaz relevant de l’intérieur des blocs de nos bâtiments, ni celles relevant du réseau public qui font défaut, qui met donc les bâtons dans les roues et empêche le branchement de nos habitations au réseau du gaz de ville», s’interrogent nos interlocuteurs. «Il suffit de faire tourner le robinet d’arrêt du gaz de ville placé au niveau de l’entrée de chaque bloc pour vérifier par soi-même que les conduites de gaz sont bel et bien alimentées et que notre approvisionnement en ce précieux carburant n’est qu’une mince affaire» argumente un locataire. Ce sont les résidants des étages supérieurs qui souffrent le plus de cette crise, sachant qu’il s’agit d’une cité constituée de bâtiments de R+4. Les habitants de cette localité trouvent du mal à supporter cette situation, notamment en ces temps de grand froid où le besoin en énergie s’accroît sensiblement et ne se conjugue forcément pas avec une offre quantitativement adéquate.