Cinq habitations en cours de construction ont été rasées, ces deux derniers jours, par les services de la commune d'Es-Sénia, au lieudit la Gare. Ces constructions en parpaing nouvellement érigées dans cette zone ont été recensées, à la suite d'une sortie sur site effectuée par les élus de l'APC d'Es-Sénia et une décision de démolition a été prise afin de lutter contre la prolifération de ce phénomène que la localité tente d'éradiquer via plusieurs opérations de démolition. Selon des sources sûres, on saura que ces habitations étaient en cours de construction au niveau du bidonville de la Gare. Des équipes de la commune, appuyées par les services de sécurité, ont été dépêchées sur place et aucun incident n'a été enregistré au cours de cette opération qui vise à éradiquer ce phénomène.Par ailleurs, classée en deuxième position après la daïra d'Oran, en nombre élevé de constructions illicites, la daïra d'Es-Sénia a procédé, ces dernières années, à la démolition de plusieurs constructions illicites notamment à Haï Kara et Haï 56 RHP à Aïn El Beïda relevant de la commune d'Es-Sénia. Des clôtures et des poteaux ont été érigés afin de construire ces habitations de fortune. Toujours dans la commune d'Es-Sénia et depuis le relogement de 1.514 familles des bidonvilles de la cité CUMO et Sebika à Béthioua et à Oued Tlélat, les autorités locales ont procédé à la démolition de ces deux bidonvilles, un véritable point noir pour cette localité en pleine expansion démographique et urbanistique. Ceux-ci ont été construits entre 2003 et 2004 sachant que la cité CUMO était un site universitaire qui a été transformé en un bidonville alors que celui de Sebika a été érigé le long de la voie ferroviaire engendrant d'énormes problèmes pour la Société nationale des transports ferroviaires et aussi pour les pouvoirs publics. L'opération de recensement des familles qui y résidaient dans ces deux bidonvilles avait été entamée en 2007 pour se clôturer fin 2018. Ainsi et sur les 1.475 familles recensées au niveau de la cité CUMO et 764 au niveau du bidonville Sebika, seulement 903 et 611 familles avaient été retenues à l'issue d'un contrôle au fichier national et jugées éligibles au logement social. Depuis et pour lutter efficacement contre ce fléau, les maires et les chefs de daïra ont été instruits de renforcer le dispositif de contrôle et de prendre les mesures nécessaires à l'encontre des contrevenants. En effet, à chaque annonce d'attribution de logements, de nombreuses familles n'hésitent pas à s'installer au tour des sites dont les occupants ont été déjà recensés, afin de bénéficier d'un logement. Sur ce, des inspections et des sorties se sont multipliées pour identifier les fraudeurs des véritables bénéficiaires, une campagne qui se poursuit, dans toutes les communes de la wilaya.
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Posté Le : 16/10/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com