La prolifération des constructions illicites pose toujours problème aux autorités publiques qui envisagent l'éradication de toutes les baraques de fortunes d'ici fin 2019. Sur le terrain, la réalité est toute autre.Après chaque opération de démolition, de nouvelles habitations illicites s'érigent. Il faut dire que, pour plusieurs citoyens, demeurer dans des bidonvilles est synonyme d'une attribution imminente d'un logement ou, du moins, d'une pré-affectation. A Es Senia, près de 6000 constructions illicites ont été recensées récemment par les services communaux.Des personnes de tous bords et, parfois venant des wilayas limitrophes, s'implantent quasi quotidiennement au niveau des bidonvilles. Le plus grand nombre des constructions illicites a été recensé à Sidi Chami avec 2000 baraques et Aïn El Beida avec 1600 constructions. Dans l'optique d'éradiquer ce phénomène, les pouvoirs publics de la daïra ont mis sur pied une commission, composée de plusieurs services, afin de répertorier toutes les familles habitant dans des conditions précaires.Un programme de réalisation de 7000 logements sociaux est en cours dans la daïra d'Es Sénia. Cette dernière a aussi bénéficié d'un nouveau programme de 2800 logements sociaux à Es Sénia et 900 unités à douar Cheklaoua. Toutefois, ce quota reste insuffisant pour cette daïra qui a recensé plus de 30000 demandes.
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Posté Le : 11/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zekri S
Source : www.elwatan.com