ES Mostaganem : Du pain sur la planche pour Benchenni Mohamed

Lors de la séance d'entraînement de son équipe qui a eu lieu à l'annexe de l'OPOW de Mostaganem, le président de l'ESM, Benchenni Mohamed, est monté au créneau. Devant un parterre de journalistes, le premier responsable du nouveau promu en nationale Deux a menacé de démissionner au vu des difficultés qu'il rencontre dans la gestion du club, notamment la préparation de l'équipe fanion qui enregistre un retard considérable qui aura certainement des répercussions fâcheuses pour la suite. Benchenni Mohamed s'est attardé longuement sur le premier obstacle qui s'est dressé sur son chemin, à savoir la surprenante décision du directeur de l'OPOW qui a refusé à son équipe l'accès au terrain Bensaad, avant de revenir à de meilleurs sentiments et laisser l'équipe s'entraîner sur le terrain annexe. «Je ne comprends toujours pas la raison qui a poussé le directeur de l'OPOW à agir de la sorte, du moment qu'il n'existe aucun contentieux entre nous, même si nous lui devons un montant dérisoire. Mais de notre côté, on n'a pas reçu jusqu'à ce jour les recettes des cinq derniers matches de la saison écoulée où, pour rappel, le club a payé cher pour l'utilisation du stade Bensaad», dira-t-il. Il ajoutera: «Je ne comprends pas cette attitude à l'égard d'une équipe qui est appelée à représenter toute une wilaya. Je pense qu'il y a discrimination, lorsqu'on voit que des matches de quartier se déroulent au stade Benslimane, alors qu'on refuse l'accès à l'ESM».

D'autre part, le président Benchenni Mohamed souleva le problème de la prise en charge financière du club en précisant que « je me suis engagé à prendre en charge ce club, mais je ne pourrai pas le faire tout seul. Il faut que les amoureux du club se manifestent pour nous soutenir sur le plan financier, ainsi que les autorités locales qui doivent nous aider, sinon si on continue de la sorte. Et à ce rythme, Mostaganem perdra un grand club, un patrimoine». Pour clore les débats, le président affirma «que l'équipe n'est pas prête, du moment que l'effectif n'est pas au complet», faisant ainsi allusion aux anciens joueurs qui n'ont pas encore rempilé. En somme, du pain sur la planche pour le tandem Abdelbaki-Ghoual.