Erreurs, retards et ' citoyens désespérés
Se disant victimes d'erreurs sur des documents importants, de retards de payement de certaines prestations, de plus en plus de citoyens de tous les âges et de toutes les conditions traversent des situations difficiles. Ainsi, Boussem Ridha, âgé de 21 ans, qui s'est vu priver du baccalauréat à cause d'une erreur sur le relevé de ses notes, raconte avoir « passé un été de chien » à cause de cela. Ce jeune, candidat libre, ayant passé les épreuves d'éducation physique a Biskra, s'est vu gratifier d'un 0 sur 20 en sport alors qu'il affirme avoir obtenu une note supérieure à 15. Aucun recours ne semble possible. Mezhoud Ali se plaint, quant à lui, d'avoir été injustement dépossédé de sa première place de major de promotion à l'université de Biskra, lui donnant droit à une inscription automatique à l'école doctorale algéro-francaise. Dans une lettre adressée aux plus hautes autorités du pays, transmise à la presse, il explique ne pas comprendre « comment une telle erreur peut survenir sans que personne ne puisse la régler. » Meliouh Lakhdar, retraité de l'éducation nationale, âgé de 58 ans, en porte-parole de ses collègues, raconte qu'une vingtaine de professeurs de langue française du cycle moyen et du secondaire, appelés à la rescousse par la direction de l'éducation pour assurer des cours de français dans différents établissements scolaires, où le déficit en enseignants de français pénalisait cruellement les élèves, signalent que 21 mois après avoir été engagés, ils attendent toujours leurs émoluments. « Le problème se situe au niveau des services du contrôle financier du ministère de l'Education nationale », leur a-t-on certifié. N.Baya, une dame d'un certain âge, lauréate d'un concours culinaire organisé par la direction de la culture à l'occasion du mois du patrimoine culturel immatériel, attend depuis le mois de mai dernier les 30 000 DA constituant son prix.
Posté Le : 08/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : H. M.
Source : www.elwatan.com