Algérie - A la une

Erreurs dans l'établissement des diplômes


Erreurs dans l'établissement des diplômes
A chaque période de soutenance des thèses de mémoire, l'administration découvre des erreurs dans l'orthographe des noms, prénoms, lieu de naissance sur les attestations de réussite au bac.
C'est le cas des dizaines d'étudiants témouchentois de l'Institut de bibliothéconomie d'Oran. Ces infortunés étudiants sont contraints de courir dans tous les sens pour la correction de leur attestation de réussite auprès de l'Office régional ouest des examens et des concours (OREC) à Oran alors qu'ils devaient se concentrer à la préparation de leur examen final. Et pourtant, ces erreurs sont commises par l'administration de l'Office national des examens et des concours (ONEC). Ils sont pris entre le marteau de l'administration et l'enclume de l'OREC. La première exige la présentation immédiate de cette pièce et le second ne reçoit pas leurs réclamations sous prétexte que ses agents se consacrent aux examens scolaires. A la grande surprise, l'antenne régionale ouest de l'ONEC a annoncé la réception des réclamations avec un dossier administratif et juridique dûment rempli durant la seconde quinzaine de juillet 2013. En conséquence, de nombreux futurs candidats aux examens de fin d'année craignent ce genre d' erreurs dans l'établissement des convocations ou attestations de réussite car toute rectification constitue le parcours du combattant. Dans ce contexte, une bachelière d'Aïn Témouchent a constaté une erreur matérielle d'écriture de son prénom en arabe commise par l'administration de l'ONEC dans son attestation de réussite au bac 2009. L'erreur a été découverte au moment où elle présentait son dossier relatif à sa mémoire de licence. Ainsi, pour sa rectification, elle se prépare pour une souffrance de plusieurs mois. Dans ce cadre, un responsable contacté hier au niveau de l'OREC Oran par la rédaction du journal a expliqué : «Toute erreur matérielle ne dépassant pas une année se corrige immédiatement. Dans le cas dépassant cette période, il faut toute une procédure en commençant par le dépôt des pièces administratives requises qui se fera en juillet et attendre jusqu'à le transférer à Alger». Au grand dam de ces étudiants qui doivent attendre un sursis de plusieurs mois après la soutenance de sa thèse avec un goût d'inachevé pour une simple erreur d'un agent de l'ONEC. En somme, ces étudiants mécontents interpellent le ministre de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur pour leur trouver une solution urgente.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)