Algérie

Erreur dans le sujet d'éducation islamique



Erreur dans le sujet d'éducation islamique
Une question contenue dans le sujet d'éducation islamique porte sur un cours non dispensé dans le programme de l'année scolaire en cours.
Au deuxième jour du BEM, les élèves sont sous tension. Une «erreur» contenue dans le sujet d'éducation islamique a perturbé, hier, les élèves qui ont passé les épreuves de maths, d'anglais et d'histoire-géographie. Selon les témoignages, une question contenue dans le sujet d'éducation islamique, une épreuve programmée dimanche en fin de journée, porte sur un cours non dispensé dans le programme de l'année scolaire en cours. Notée sur six points, la question porte sur un cours annulé pour une grande partie des élèves, ce qui les a sérieusement perturbés pour le reste des épreuves. Craignant d'autres cas, les collégiens avaient du mal à se concentrer sur les épreuves d'hier, notamment les mathématiques.
La question «incriminée» est relative à un sujet supprimé de la liste des cours concernés par l'examen du BEM, tel que défini dans les rencontres d'évaluation. Les enseignants auraient été saisis quant à la suppression de ce cours du programme de cette année. Il s'agit de la sourate «Foussilat». Les candidats étaient tenus de compléter les versets manquants et d'en expliquer certains termes. Il était également demandé aux élèves d'expliquer le sens et l'orientation de ces versets coraniques. Le tout noté sur six points, sachant que cette matière est de coefficient 2. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) a confirmé l'existence de cette «erreur». La leçon existant dans le manuel a été bel et bien supprimée dans le programme de 4e année moyenne, dans le cadre de l'ajustement porté au calendrier de chaque matière, nous a expliqué hier Messaoud Amraoui dudit syndicat.
«Le préjudice est énorme pour les élèves qui sont pénalisés par l'amputation de 12 points du compte de cette matière. L'élève n'a pas à assumer une erreur de confusion dans la programmation et dans la préparation des examens», souligne notre interlocuteur, qui ajoute que le syndicat appelle la tutelle à rassurer les élèves en retirant cette question, en procédant à la révision du barème du sujet en redistribuant les six points sur les autres questions, propose l'Unpef. Du côté du ministère de l'Education nationale, aucune précision n'a été donnée sur cette question.
Des candidats regroupés au niveau des centres d'examen parlaient encore hier, au deuxième jour des épreuves, du sujet d'éducation islamique qui a «saboté» leur moral, «déjà à bout de nerfs». D'autres préfèrent se concentrer davantage sur les matières au menu, à savoir les mathématiques et l'anglais. Les candidats ont jugé les sujets de ces deux épreuves «faciles», même s'ils sont plusieurs à reconnaître n'avoir pas pu résoudre certains exercices. «Je ne suis pas fort en maths, ce n'est pas que le sujet est difficile, mais je suis très faible dans cette matière», explique une candidate rencontrée devant l'établissement Ibn Nas, à la place du 1er Mai.




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