Éradication d?un bidonville
Comme d?autres villes de la région, Aïn Fakroun a beaucoup souffert de la présence des bidonvilles, ce qui enlaidit le visage de nos villes et villages. Beaucoup de programmes ont été mis en branle pour effacer à jamais le hideux spectacle des bidonvilles qui ont pullulé un peu partout suite à un exode rural incontrôlé et incontrôlable. Et c?est Aïn Beïda qui a subi le plus la bidonvillisation, avec l?implantation des cités de fortune à Laskri Chérif et à la carrière Dominique. Pour recaser des centaines de familles, il a fallu construire à tour de bras des cités RHP au nord-est de Aïn Beïda. Aïn Fakroun aussi n?a pas échappé au phénomène. Dans ce contexte précisément, il a été décidé l?éradication du bidonville appelé El Hirech et le relogement de la centaine de familles qui y résidaient. Les listes ont été établies, et il ne reste plus que leur attribution effective. Si l?on se réfère à certaines sources, la daïra de Aïn Fakroun qui compte 45 368 habitants a bénéficié d?un programme de 120 logements sociaux, en attendant le démarrage de celui de 2005, qui concerne plus de 120 logements. La formule du logement social participatif (LSP), contrairement à Aïn M?lila, à Oum El Bouaghi, à Meskiana et à Aïn Beïda n?a pas connu ou suscité l?intérêt des citoyens. Nonobstant, la ville de Aïn Fakroun a connu un prodigieux développement du logement individuel. Il suffit de longer les grandes artères (route d?Alger ou celle de Constantine) pour s?en convaincre. Des dizaines de villas de plusieurs étages s?étirent tout au long des boulevards, signe évident de la richesse des propriétaires. Aïn Fakroun est devenue la capitale du prêt-à-porter, un créneau juteux, investi par des dizaines d?investisseurs.
Posté Le : 03/04/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : L. Baâziz
Source : www.elwatan.com