Après avoir longtemps tergiversé, le joueur Lacen Mehdi, qui évolue à
Santander (D1. Espagne), vient de déclarer qu'il est prêt à venir en équipe
nationale si Saâdane le sollicite une nouvelle fois. Avant cette surprenante
déclaration, tout le monde croyait que le « cas » Lacen était clos. Ce
revirement a, bien sûr, suscité une série de réactions avec des pour et des
contre. Ceux qui se sont fait à l'idée que Lacen ne revêtira pas le maillot
national affirment que ce joueur n'aurait pas dû demander du temps pour
réfléchir, mettant ainsi en doute son nationalisme. D'autres observateurs, qui
sont du même avis, estiment qu'il est anormal que ce joueur accepte de venir à
présent que la qualification pour le Mondial 2010 est en bonne voie, et qu'il
n'a pas souffert comme les autres sélectionnés lors des matches livrés en
Afrique et contre l'Egypte. Cela nous rappel l'exemple de Benmabrouk et Harkouk
lors du Mondial 1986. Or, on remarquera que le sélectionneur de l'époque
n'était autre que Saâdane. Ce dernier pourrait-il refuser aujourd'hui à Lacen
ce qu'il a accordé hier à Benmabrouk et Harkouk ? Il s'avère que la balance des
« pour » est favorable à Lacen selon les avis du président de la FAF et de
plusieurs joueurs de l'EN. Grosso-modo, ils estiment que l'intérêt du onze
national passe avant toute considération, mais que la décision finale revient à
Saâdane. Celui-ci a toujours déclaré « que les portes de l'EN sont toujours
ouvertes à tout élément pouvant apporter un plus ». Ceux qui sont favorables à
Lacen tiennent à rappeler que Benarbia et Hamdani, eux aussi, ont longtemps
hésité avant de venir en sélection, alors qu'ils étaient déjà trentenaires et
que leur parcourt fut de courte durée. Lacen, lui, n'a que 24 ans et ses
parents n'ont rien fait pour lui faire découvrir et aimer l'Algérie. C'est un
argument de poids, semble-t-il, qui pourrait s'avérer déterminant dans la
décision de Saâdane. Certains observateurs rappellent que l'EN n'est pas encore
officiellement qualifiée et qu'elle doit livrer trois rencontres. Le Rwanda et
la Zambie, même à Alger, seront difficiles à manier. Avec Lacen, Saâdane aura
plus de solution tactique vu qu'il s'agit d'un milieu défensif, un poste
stratégique dans le football moderne. Enfin, dernier argument de poids, Lacen
et Ziani, dont l'influence sur le groupe n'est plus à démontrer, se sont parlés
au téléphone.
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Posté Le : 30/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A L
Source : www.lequotidien-oran.com