Algérie

Equipe nationale L'esprit de groupe a prévalu à Praïa



A deux minutes près, l'équipe nationale avait en poche les trois pointsde la victoire. Hélas, une inattention lui coûte deux précieuses unités quiauraient signifié une qualification d'office. Néanmoins, c'est un nul méritoire arraché par les Verts dans desconditions difficiles avec, en premier lieu, les absences de Meniri, Mansouriet, également, d'un véritable attaquant de pointe. Le second handicap n'a étéautre que cette expulsion de Gaouaoui qui a obligé Cavalli à revoir leplacement de ses protégés, en tenant compte, bien évidemment, de l'inférioritédécoulant de la faute de main, hors surface, du portier de l'équipe nationale.De fait, au départ, les intentions du technicien français étaient claires:bloquer les mouvements offensifs cap-verdiens le plus loin possible dupérimètre algérien.  Pour ce faire, Bezzaz (avant sasortie), Antar Yahia, Chadli Amri et Ziani ont effectué de la bonne besogneface à un adversaire démarrant en trombe et désireux d'inscrire le premier butafin d'obliger nos représentants à «sortir» de leur camp. Or, etparadoxalement, c'est lorsque l'EN se trouva à dix qu'elle réussira à ouvrir lamarque sur une reprise de tête de Bougherra.  A partir de cette réalisation eten dépit de leur handicap numérique, les Algériens développèrent un meilleurjeu collectif qui eut le don d'énerver leurs adversaires qui cherchèrentostensiblement à obtenir des coups-francs, faute de ne pas réussir à passer ladéfense de l'EN. En seconde période, et sans doute pour s'être généreusementdépensés au premier half, les Verts ont subi le pressing cap-verdien, secontentant de contres à partir de bonnes relances des défenseurs.  La principale caractéristique dece second round fut que Ziani et Saïfi ont décidé de conjuguer leurs efforts àl'inverse de la première mi-temps où Saïfi se trouvait seul en pointe du faitque Ziani, comme à ses habitudes, se déplaçait constamment sur tout le front del'attaque.  Dans des styles différents maiscomplémentaires, ces deux joueurs ont perturbé leurs adversaires, Saïfi grâce àses trouvailles techniques et ses feintes, Ziani par ses courses, ses crochetset ses changements de direction. Une fois, il a suffi que Saïfi effectue unappel de balle pour libérer son coéquipier qui a pu tenter sa chance en tirantau but de Ernesto. Hélas, c'est à la suite de cette action que l'équipenationale fut remontée au score au terme d'un coup-franc mal renvoyé dansl'axe, alors qu'il est toujours préférable, lorsque c'est possible, de dégagersur les côtés. Ce furent par la suite des actions hachées par des duels et desarrêts de jeu, car, sur le plan de l'engagement, tous les joueurs y allaientgaiement. Le second but algérien allait être l'oeuvre du duo Ziani-Saïfi sur uncorner après que Ziani (encore lui) eut une possibilité de battre le gardien duCap-Vert. Hadjaoui, auteur d'une bonne prestation, était-il en possession deses moyens lorsqu'il a encaissé le second but dans le temps additionnel ? Laquestion mérite d'être posée, car la «charge» dont il fut victime à la fin dutemps règlementaire a nécessité les soins avec bandage à l'avant-bras droit.Répétons-le encore une fois, avec une stratégie à dominante défensive, sansavant de pointe spécialisé et en infériorité numérique, cette équipe d'Algériea tout même inscrit deux buts et pris une sérieuse option pour la qualificationà la phase finale. Dans quelques jours, au stade du 5 Juillet, l'équipenationale devra se montrer plus conquérante face aux Guinéens, plus redoutablesque les Cap-Verdiens.


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